L’accès universel à l’éducation selon l’ONU

Global Education First Initiative
 
L’Initiative mondiale pour l’éducation avant tout (Global Education First Initiative ou GEFI) a tenu son assemblée en marge de l’Assemblée générale des Nations unies, mercredi, avec pour thème l’affirmation d’un « droit humain fondamental à l’éducation ». L’objectif, d’apparence généreux, est d’assurer qu’aucun enfant ne quitte plus son cursus scolaire sans posséder les savoirs et compétences nécessaires à sa réussite dans la vie et au développement de sa nation.
 
Mais derrière les mots, il y a l’idéologie. Le vice-secrétaire général de l’ONU, en ouvrant la séance, a même lâché le morceau : « Une éducation de qualité est davantage qu’un point d’entrée dans le monde du travail. Elle est la base du développement personnel, de l’égalité de genre, de la cohésion sociale, du développement durable, de la croissance économique et de la citoyenneté globale responsable. »
 

Education à la pensée unique selon l’ONU

 
L’éducation, selon l’ONU, sert à former les jeunes aux poncifs du jour, ou plus exactement de les couler dans le moule de la pensée mondialiste, et non à leur transmettre des connaissances, à former leur intelligence, à les rendre capables d’appréhender la vérité.
 
Les manuels scolaires français en sont déjà une parfaite illustration, ainsi que tous les programmes imposés de manière dictatoriale et uniforme sur l’ensemble des écoles subventionnées par l’Etat. On notera que le vice-secrétaire se lamente des 58 millions d’enfants qui aujourd’hui ne vont pas à l’école, et des 250 millions d’enfants en âge d’être à l’école primaire qui ne savent toujours pas lire.
 
Il n’est pas dit s’il compte les petits Français qui arrivent en 6e sans comprendre ce qu’ils lisent. On peut supposer que non, vu la belle conformité du système éducatif aux objectifs de GEFI…
 
L’intervenante vedette de la journée était Michelle Obama. L’épouse du Président s’est félicitée des « immenses progrès » faits par la communauté internationale en direction de l’accès universel à l’éducation. Il ne faut pas s’en satisfaire, a-t-elle déclaré : « En matière d’éducation des jeunes filles adolescentes, il s’agit d’attitudes et de croyances. »
 
On ne saurait mieux résumer la poussée de l’ONU et de ses bras éducatifs en direction d’une nouvelle foi.