Hollande, Ban Ki-moon… Les mondialistes tentent de faire croire à Trump que l’accord sur le climat est irréversible

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Ban Ki-Moon recevant la légion d’honneur ce jeudi 17 novembre 2016 à l’Elysée, pour sa « contribution à la lutte contre le réchauffement climatique »

 
Lors de la COP 22 à Marrakech, le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon et le président français François Hollande ont soutenu mardi que les Etats-Unis ne peuvent se dédire de leur signature de l’accord sur le climat adopté à Paris lors de la COP 21 l’an dernier. Ils doivent « respecter des engagements pris », ont-ils déclaré à l’intention évidente de Donald Trump, assurant que l’accord est « irréversible ».
 
La réalité est autre : s’il est vrai que Barack Obama et son secrétaire d’Etat John Kerry ont signé l’an dernier, il n’en va pas de même pour le Sénat des Etats-Unis – or la Constitution du pays prévoit que le président ne peut conclure un traité international qu’avec l’approbation des deux tiers des sénateurs présents lors du vote, puisqu’ils sont investis d’un rôle de conseil à cet égard, mais aussi de décision.
 

François Hollande et Ban Ki-moon veulent imposer l’accord de la COP 21

 
Bien sûr, les réchauffistes de Marrakech ont insisté sur le mal que feraient les Etats-Unis à la planète en refusant d’adhérer aux accords de la COP 21 – ceux-là mêmes qui permettent à la Chine d’augmenter ses émissions de CO2 de manière importante au cours des années à venir. « L’inaction serait désastreuse pour les générations futures et elle serait dangereuse pour la paix », a averti François Hollande. Et d’ajouter que « les Etats-Unis, la plus grande puissance économique au monde, le deuxième plus important émetteur de gaz à effet de serre, doivent respecter les engagements qu’ils ont pris ».
 
Ban Ki-moon l’a répété, ajoutant que « ce qui a été un jour impensable est devenu impossible à arrêter ».
 
C’est faire peu de cas des droits démocratiques aux Etats-Unis où le Sénat a son mot à dire… et ne l’a pas fait en cette occurrence.
 
Mais Ban est persuadé qu’après une campagne climatosceptique, Donald Trump changera d’avis, au motif qu’il est un « homme d’affaires qui a très bien réussi » : à ce titre, il comprendra que l’économie mondiale est en train de s’éloigner des énergies fossiles pour s’orienter vers des « énergies plus propres ». « Je suis sûr qu’il prendra une décision aussi rapide que sage », a-t-il indiqué, affirmant qu’il espère bientôt rencontrer le président élu américain.
 

Trump face aux mondialistes qui voient l’accord sur le climat comme « irréversible »

 
Si Trump devait consentir à signer l’accord sur le climat, il tournerait le dos à de multiples promesses électorales, dont celle de soutenir l’industrie américaine du charbon, du pétrole et du gaz de schiste. Obama et Kerry, pour leur part, ont promis de réduire les émissions de 26 à 28 % en deçà de leurs valeurs de 2005 d’ici à 2025.
 
Mais les majorités changent… et les dispositions constitutionnelles des pays, fussent-ils membres de l’ONU, restent en vigueur.
 
Selon un membre de l’équipe de transition de Donald Trump, ce dernier étudie actuellement la meilleure manière de se retirer de l’accord de Paris dans un délai maximal d’un an, alors que l’accord lui-même prévoit un délai de quatre ans.
 
L’affaire constituera en tout cas un test de la détermination de Trump à mener les affaires de son pays comme il l’entend, plutôt que de se soumettre à la volonté des mondialistes.
 

Anne Dolhein