Août 2014 : le film catastrophe d’un été meurtrier


 
Dans le grand sommeil des vacances, août 2014 prend des allures de film catastrophe. Eté meurtrier à Gaza, en Lybie, en Ukraine, en Irak. Eté noir sur le front de l’économie. La croissance américaine est moindre que prévue, celle de l’Allemagne encore plus, l’Italie et la France sont entrées en récession. Faute d’une volonté de changer de système, l’Occident s’appauvrit inexorablement.
Du temps où les moissons rythmaient la vie en France, et où Louis XIII avait consacré le pays à la Vierge Marie, il reste l’habitude chez les Français d’un farniente général au milieu des grandes vacances.
Nul ne se soucie plus de rien dans l’inaction des bords de mer ou des pays lointains, ni des affaires ni de l’actualité.
Pourtant celle-ci s’accumule, et elle est terrible.
 

L’été meurtrier d’août 2014

 
Visionnons en accéléré le film catastrophe d’août 2014.
La stratégie du faible au fort du Hamas a fonctionné : quelques roquettes sur Israël ont suffi à faire tomber l’enfer sur Gaza, si disproportionné que l’Etat juif a dû être condamné par tout le monde.
La Libye est dans le chaos, trois ans après l’intervention occidentale de 2011.
Donetsk est à feu et à sang, neuf mois après Maïdan.
L’Irak, victime d’une épuration religieuse sans beaucoup de précédents, est en pièces.
Comme une touche de condiment dans cet été meurtrier, la fièvre Ebola n’est plus seulement l’objet d’une manipulation de l’OMS, mais aussi une petite épidémie en Afrique de l’Ouest.
Ces horreurs, largement organisées par l’Occident, masquent opportunément son déclin économique.
La croissance américaine est faible, l’Obamacare et les décrets du président américain causent une grogne grandissante aux Etats-Unis.
Ils en sont d’autant plus déstabilisés que l’Inde, la Chine, la Russie et quelques autres montent contre eux des alliances monétaires, économiques et militaires.
 

Croissance en Europe : un film catastrophe

 
La croissance allemande faiblit.
Celle de la zone euro est quasiment nulle, tirée vers le bas par la France et l’Italie qui sont entrées en récession malgré les fanfaronnades de Renzi et d’Hollande.
Merkel refuse hautement de faire un geste pour les aider.
Tout le monde désormais, même Valls, admet que le déficit budgétaire ne sera pas maîtrisé. Le chômage et la dette grimpent mieux que Contador.
Les frontières ouvertes continuent à détruire l’Euramérique et à l’appauvrir.
L’agence Moodys prévoit que le vieillissement de nos populations va freiner encore la croissance économique de nos pays.
Personne ne songe à remettre le système en cause.
Faisons une dernière sieste sous les nuages qui s’amoncellent. En espérant que le soleil va revenir vite. Dans le ciel c’est possible. Sur notre terre, on peut toujours attendre.