Au paradis des euthanasiés ?

Au paradis des euthanasiés ?

Le père qui avait étouffé sa fille de 6 ans pendant son sommeil, ne supportant plus son lourd handicap est jugé aujourd’hui.
Son avocat le défend en insistant sur la détresse d’un homme privé de son enfant mais persuadé qu’elle est mieux « là où elle se trouve désormais »

Un mélange donc de faiblesse humaine en face de la souffrance jugée insupportable par le père et non par sa fille d’une part, et d’espérance surnaturelle nécessaire pour guérir cette blessure.

Et une grande confusion : où est donc la petite pour son père ? Au paradis ? Mais comment juge-t-il alors son acte ? Dans le néant ? Mais comment peut-il dire qu’elle est « mieux » dans le néant…