Baron de la drogue et vice-président du Venezuela, Tareck El Aissami participera à la célébration du cinquantenaire de la mort de Che Guevara

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Le président bolivien, l’indigéniste écolo Evo Morales, vient de le confirmer au cours d’une conférence de presse : El Aissami fera le voyage de La Paz la semaine prochaine, aux côtés de responsables du Nicaragua et des proches du guérillero marxiste.
 
La célébration est des plus controversées en Bolivie où les vétérans de l’armée nationale, qui a combattu et, pour finir abattu « el Ché », ont averti qu’ils n’y participeraient pas. Leur porte-parole, Mario Moreira, estime qu’ils ont plutôt droit à l’hommage de la nation qu’ils ont défendue, au prix de 59 morts parmi les soldats.
 
Morales a évidemment pris la défense du grand tueur et grand lâche que fut Che Guevara, assurant que des cérémonies allaient permettre de « guérir les plaies de part et d’autre » du fait que le révolutionnaire comme les forces armées boliviennes sont « des anticolonialistes et des anti-impérialistes nés ».
 
La présence du vice-président vénézuélien sera hautement symbolique, signe de l’axe marxiste révolutionnaire qui s’est mis en place en Amérique latine depuis Cuba jusqu’en Bolivie en passant par le Venezuela. El Aissami, dont le père était un Druze libanais, a été nommé en janvier par le président socialiste Nicolas Maduro. Il est considéré par le Trésor des Etats-Unis comme un narcotrafiquant de premier plan ayant des liens avec plusieurs organisations terroristes tels le Hezbollah et d’autres alliés du président de la Syrie, Bashar al-Assad, ainsi que les FARC et le cartel Zetas du Mexique.