Virginia Raggi, maire de Rome, et Leoluca Orlando, maire de Palerme, élus au service de la bombe migratoire

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La maire de Rome, Virginia Raggi.

 
La tension monte en Italie entre la population autochtone aux revenus modestes et les migrants arrivés par centaines de milliers depuis la rive sud de la Méditerranée, tandis que les élus continuent de surjouer la béatitude multiculturaliste. Virginia Raggi, maire de Rome, et Leoluca Orlando, maire de Palerme, font partie de ces élus au service de la bombe migratoire.
 
La maire de Rome, Virginia Raggi (Mouvement Cinq Etoiles), s’est alarmée en décembre dernier lors d’un sommet des maires des grandes villes d’Europe, de la xénophobie manifestée par la population locale. « Nous devons accueillir les migrants avec chaleur, protection et assistance », a-t-elle pontifié, alors que des familles avaient refusé l’installation de migrants nord-africains, refus qui « offensait », selon elle, « notre dignité de maire et de peuple ». Consciente néanmoins, derrière son sabir humaniste, du danger de déstabilisation pour son propre pouvoir, elle a proposé une parade : « Nous devons prendre des mesures, surtout dans les banlieues qui sont les zones les plus défavorisées de notre ville, contre le risque croissant d’une guerre entre pauvres ». Après le traitement social du chômage, le traitement social des affrontements intercommunautaires avant une future récupération électorale des migrants.
 

Leoluca Orlando, maire de Palerme, se félicite que les migrants fassent reculer la mafia locale !

 
Il n’y a pas que les « pauvres » italiens qui pourraient « faire la guerre » aux « pauvres » immigrés. D’ores et déjà, indiquait le Daily Mail en avril 2016, la mafia sicilienne a pris les devants. « Ses parrains ont déclaré la guerre aux migrants tandis qu’un milliers d’entre eux arrivent chaque jour sur l’île », écrivait le journal britannique.
 
La concurrence s’annonce rude pour Cosa Nostra, qui a perdu sa suprématie face aux gangs criminels africains. Pour le maire de Palerme, Leoluca Orlando, sa ville « n’est plus une ville italienne ; elle n’est plus européenne ; vous pouvez y marcher et vous sentir à Istanbul ou Beyrouth ». Mais contrairement aux mafieux, l’édile s’en… réjouissait, se félicitant de voir reculer la délinquance autochtone. « Palerme est une cité moyen-orientale en Europe, et nous nous en félicitons », proclamait-il. Un jeune Gambien sans lien criminel venait d’être revolvérisé en pleine rue, illustration d’une guerre naissante entre la mafia et les flots de migrants amenant leurs propres parrains.
 

De Virginia Raggi, maire de Rome, à celui de Palerme, on applaudit la bombe migratoire

 
M. Orlando, qui préfère le crime organisé allogène, comme Mme Raggi qui se désole des réflexes de survie de ses « pauvres » italo-italiens, semblent se réjouir d’être assis sur une poudrière tandis que Soros verse ses millions aux passeurs « humanistes », dont les associations qu’il finance prennent le relais des passeurs illégaux. Or pendant ce temps, dans les prisons comme dans les camps de « réfugiés », se désole Carmelo Zuccaro, procureur de Catane, « on signale des phénomènes de recrutement et de radicalisation croissants ». Islamiques, cela va de soi.
 

Matthieu Lenoir