A la suite du Brexit, le plan climat de l’ONU en difficulté

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En plus du revers infligé au mondialisme en général, le Brexit pourrait bien avoir pour conséquence supplémentaire de porter un sérieux coup au plan « climat » de l’ONU. L’accord de la COP 21 conclu à Paris l’an dernier par l’ONU et ses gouvernements membres faisait pour la première fois la promotion de gouvernements régionaux, telle l’UE, pour imposer le programme international.
 
Grâce au Brexit, cependant, le vent a tourné contre les mondialistes et ceux-ci s’efforcent à présent de sauver la face après la campagne victorieuse du Leave menée par les climato-sceptiques et les réalistes.
 
L’accord de la COP 21 en ressort considérablement fragilisé. D’autant plus qu’aux Etats-Unis, le candidat républicain Donald Trump se déclare prêt à le faire imploser et à couper les subventions aux bureaucrates de l’ONU qui en sont responsables. Ce financement de la machine « climat » onusienne, par ailleurs illégal au regard de la loi fédérale, n’a plus quasiment aucune chance d’être ratifié par le Sénat américain.
 

Même l’ONU faisait pression contre le Brexit pour mieux imposer son plan climat

 
D’autres gouvernements sont mécontents de devoir ratifier ce programme pour diverses raisons, et ce malgré des enveloppes discrètes prévues pour les dictateurs du Tiers-monde qui joueraient le jeu… Et du fait que les Américains, qui observent le climat, sont de plus en plus sceptiques sur le prétendu réchauffement (seuls 40 % y croient aujourd’hui), les climato-alarmistes sont aujourd’hui engagés dans une course contre la montre. Le Brexit est donc un bâton supplémentaire dans les roues de leur programme onusien. Les groupes Verts patentés tirent déjà la sonnette d’alarme, demandant à David Cameron de signer l’accord de Paris avant de quitter son poste…
 
Peu avant le referendum du Brexit, la « tsarine » onusienne en charge du climat Christiana Figueres avertissait que le traité de l’ONU sur le réchauffement climatique considérant que le Royaume-Uni fait partie de l’UE, il devrait être réécrit si les Britanniques quittaient l’UE. Christiana Figueres s’est notamment distinguée en adressant une prière publique à la déesse maya de la guerre et des sacrifices humains au début d’une conférence sur le climat à l’ONU…
 

Le programme mondialiste des climato-alarmistes bat de l’aile après le Brexit

 
Le Brexit a notamment eu pour conséquence de faire baisser le montant du prix des permis pour émettre du CO2 en UE de 20 %. Christiana Figueres et ses collègues, qui bluffaient peut-être au départ, se voient aujourd’hui contraints de composer avec un traité qui bat de l’aile.
 
L’UE, qui entendait imposer une réduction drastique des émissions de CO2 (que certains scientifiques nomment « gaz de la vie » car il nourrit les plantes) pour le faire revenir à son niveau de 1990, au prix de renoncements économiques et sociaux, devra se passer des sacrifices des Britanniques pour y parvenir, ce qui place les commissaires européens dans une situation plutôt inconfortable… L’idée même d’établir des gouvernements régionaux comme moyen d’imposer la feuille de route de l’ONU pourrait même éclater comme un ballon de baudruche au visage des mondialistes climato-alarmistes.
 

Patrick Neuville

 
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