Un cardinal et trois évêques supplémentaires ont signé la condamnation de l’interprétation d’“Amoris laetitia” par le pape François

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Après les trois évêques du Kazakhstan, Mgr Tomas Peta, Mgr Jan Pawel Lenga et Mgr Athanasius Schneider, ce sont l’ancien nonce apostolique aux Etats-Unis, Mgr Carlo Maria Vigano, et l’évêque émérite de Ferrara-Comacchio, Mgr Luigi Negri qui ont signé cet appel de condamnation de l’interprétation d’Amoris laetitia par le pape François.
 
Ce dernier évoqué la « grave confusion » autour de l’enseignement sur le mariage et a jugé « nécessaire de proposer de nouveau la clarté de la position traditionnelle ». « Cela m’a semblé juste de signer parce que le contenu de cette position correspond à ce que j’ai présenté largement ces dernières années et pas seulement au cours de ces derniers mois, à chaque mise au point que j’ai adressée aux jeunes sur le thème de la famille, de la vie, de la procréation, de la responsabilité éducative. Ce sont des thèmes d’une importance absolue auxquels le monde catholique dans son ensemble ne se montre pas très sensible », a-t-il ajouté.
 

Mgr Negri, Mgr Vigano, Mgr Laun et le cardinal Pujats contre l’interprétation d“Amoris laetitia” par le pape François

 
L’évêque auxiliaire émérite de Salzbourg, Mgr Andreas Laun, vient à son tour de signer la déclaration, a confirmé Mgr Schneider.
 
L’évêque métropolitain émérite de Riga, le cardinal Janus Pujats, a fait la même démarche il y a trois jours. Il avait été ordonné prêtre lors d’une cérémonie secrète en 1951 en pleine occupation communiste de la Lettonie par l’Union soviétique.
 

Trois évêques et un prélat supplémentaires se joignent aux évêques kazakhes

 
Hormis les signataires kazakhes, tous évêques en exercice, les trois évêques supplémentaires et le cardinal Pujats ont pour particularité de n’avoir plus de fonction officielle dans l’Eglise. Est-ce par qu’ils représenteraient un point de vue dépassé, réservé aux « émérites » ? Il est pourtant fondé sur la raison et sur la réflexion : difficile de croire dès lors qu’il n’est partagé par aucun prélat « actif ». Mais il est clair que l’expression d’une critique de l’interprétation d’“Amoris laetitia” désormais officiellement préconisée par le pape François expose à des sanctions professionnelles, comme l’ont déjà appris des universitaires et des responsables ecclésiastiques à leurs dépens.
 

Jeanne Smits