L’Australie s’apprête au renvoi de ses spécialistes de la recherche sur le changement climatique

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Uluru, relief isolé connu également sous le nom d’Ayers Rock, l’un des emblèmes de l’Australie.

 
Les autorités australiennes viennent d’annoncer leur intention de renvoyer dans de brefs délais 110 sur 140 spécialistes travaillant dans la division « Océans et atmosphère » du Commonwealth Scientific and Industrial Research Organization (CSIRO). C’est la quasi totalité des employés de la branche chargée de la recherche fondamentale sur le changement climatique en Australie. L’organisme public entend également renvoyer 120 personnes de son programme de recherche « terre et eau » ; au total quelque 350 employés spécialistes du climat quitteront leurs postes, avec renvoi, selon le directeur du CSIRO, vers d’autres départements.
 
L’Australie aurait-elle enfin pris acte du fait que les climatologues officiels ne produisent que des résultats officiels ? Non – et la raison donnée pour ce grand déménagement est ahurissante. D’après le mémorandum diffusé aux employés du CSIRO par son directeur, Larry Marshall, arrivé à son poste il y a un an, la science sur le « changement climatique » est aujourd’hui définitivement établie, et il n’est donc plus nécessaire de faire de la recherche fondamentale. L’accent sera mis désormais sur les « projets viables sur le plan commercial ».
 

Le changement climatique est « prouvé » : l’Australie va renvoyer ses spécialistes

 
Quoi que l’on pense des scientifiques qui répandent les croyances obligatoires en matière de réchauffement climatique, la raison donnée n’est pas acceptable pour autant : subordonner la recherche de la vérité à la possibilité de la vendre relève d’une démarche pour le moins curieuse. D’autant qu’elle s’appuie sur une consolidation de la science officielle : voilà, c’est fait, c’est acquis, la terre se réchauffe à cause de l’homme, et on ne va pas continuer de le vérifier. La décision fait précisément suite à un audit réalisé en décembre par la nouvelle direction du CSIRO, qui a abouti que le travail de la division Océans et atmosphère n’est pas immédiatement commercialisable.
 
Ironie du sort : les chercheurs pensaient que le remplacement de Tony Abbott, climatosceptique, par Malcolm Turnbull, qui ne l’est pas, allait « sécuriser » leurs emplois.
 

La recherche sur le changement climatique ne rapporte pas assez

 
Quoi qu’il en soit, le principal centre de récolte et d’analyse de données climatiques de taille dans l’hémisphère sud risque d’abandonner pour ainsi dire son activité. C’est la fin de la modélisation climatique au CSIRO.
 
Les scientifiques seront déplacés vers des secteurs qui se chargent de lutter contre les effets du réchauffement. L’avantage est certain pour les réchauffistes : l’augmentation de l’activité dans ce secteur qui a désormais le vent en poupe en Australie comme dans le monde ne pourra être remise en cause par des constats précis qui remettraient en cause le discours officiel, puisqu’il est tenu pour acquis.
 
Il ne sera même plus nécessaire de trafiquer les données !
 

Anne Dolhein