Un nouveau truc pour faire peur du réchauffement : changer l’origine du changement climatique

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Les sectateurs du changement climatique ont trouvé un nouveau truc pour faire peur en affirmant que la limite fixée au réchauffement par l’ONU est plus proche qu’on ne le croit. Il leur suffit pour cela de changer l’origine des mesures avant l’ère industrielle. Seul hic : comment imputer le réchauffement à l’homme avec ça ?
 
Cette fois le GIEC est innocent. Il n’est pour rien dans la nouvelle manipulation de l’opinion à propos du changement climatique, c’est un article paru dans Nature Climate Change sous la signature d’Andrew Schurer, Michael Mann, Ed Hawkins, Simon Tette et Gabriele Hegeri qui est en cause. Avec un titre tout simple et charmant : « Importance des données préindustrielles pour la probabilité de dépassement des buts fixés à Paris ».
 

Faire toujours plus peur du réchauffement

 
En clair, nous avions tout faux. Nous pensions que le réchauffement de la planète avait commencé après la fin du petit âge glaciaire, vers 1850. Hé bé pas du tout. Pour Schurer, Mann et alii, ça a commencé bien avant. Dans les années 1750, ou quelque chose comme ça. En conséquence, comme le changement climatique a commencé plus tôt, le réchauffement est plus important (de 0,25 degré), il atteindra la « ligne rouge » fixée par l’ONU à deux degrés centigrades bien plus tôt qu’on ne le croyait. Michael Mann l’a déclaré au Washington Post, nous sommes entrés dans la zone dangereuse : « Franchement, cette étude indique sans nul doute que ce sera une bataille beaucoup plus dure que nous ne le prévoyions de stabiliser la température au dessous de la limite de danger communément fixée à deux degrés Celsius ». Et de conclure naturellement que l’humanité a « moins de temps pour stopper le réchauffement que nous ne le pensions ».
 

Changer l’origine du changement climatique

 
Tout cela est idiot, d’abord parce qu’on manque de séries de mesures sûres au dix-huitième siècle, ensuite parce que toutes les mesures dont on dispose à l’époque montrent que les températures, là où elles étaient relevées et commentées, étaient basses – c’est pourquoi l’on parle de petit âge glaciaire, qui est fortement documenté par la chronique, notamment celle des mauvaises récoltes et famines consécutives au froid.
 
C’est aussi idiot du strict point de vue des gourous du changement climatique et du réchauffement anthropogénique, car s’il est déjà difficile de faire croire à un public crédule que l’activité industrielle a plus d’incidence sur le climat que le soleil et les volcans, il devient tout à fait impossible de faire avaler cela pour une humanité beaucoup moins nombreuse et ne disposant que de très peu d’industrie.
 

Toujours un nouveau truc pour s’accommoder de la réalité

 
La réalité et la logique n’ont nulle importance pour les tenants du réchauffement anthropogénique, y compris les scientifiques, qui, pour satisfaire la demande idéologique, et dans une émulation délirante très proche d’un phénomène de foule, se prennent au jeu et produisent en foule les hypothèses les plus folles. Il y aura là dans quelques années un corpus sans prix pour l’observation psychosociale. En attendant, nul ne sait comment va évoluer l’activité solaire d’ici cinquante ans, et nul ne peut écarter l’éventualité d’un nouvel âge glaciaire. Il serait intéressant dans ce cas de lire les recommandations de l’ONU, quel optimum climatique nouveau serait fixé à l’humanité, et quel devoir écologique fixé à l’intention des Etats et des entreprises. On peut imaginer une bourse carbone inversée et des primes au réchauffement. Le socialisme mondialiste a plus d’un truc dans son sac.
 

Pauline Mille