Des expériences menées au département d’éthologie de l’université Eötvös Loránd ont permis d’établir que lorsqu’on parle à son chien, il saisit le sens des mots avec son cerveau gauche et leur tonalité avec son cerveau droit. Il ne sert à rien d’applaudir le meilleur ami de l’homme d’une voix éteinte  : il lui faut l’intonation pour que se déclenchent dans son cerveau les hormones de plaisir.
 
Quant à lui demander en riant d’arrêter de vous lécher la figure, cela ne sert à strictement rien.
 
Par ailleurs, les cerveaux des chiens ne réagissent guère à des mots dépourvus de sens.
 
Expérience a été rendue possible par l’entraînement d’une douzaine de chiens à rester parfaitement immobiles dans un tunnel d’IRM afin de pouvoir mesurer l’activité de l’activité cérébrale.
 
Les scientifiques en tirent la conséquence que « l’utilisation des paroles peut être une invention humaine » mais que « les connexions neuronales servant à les comprendre ne sont pas propres à l’homme ».