COP21 : le coût de l’accord évalué à 12.100 milliards de dollars sur le dos des contribuables des pays signataires

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Le Bangladesh touché par des catastrophes climatiques demande plus de financements de la part des pays développés.

 
La mise en œuvre du traité de la COP21 signé à Paris au mois de décembre dernier pourrait coûter 12.100 milliards de dollars sur les 25 ans à venir, selon les calculs de financement effectués par les défenseurs de l’environnement. Le Bloomberg New Energy Finance, en lien avec l’organisation environnementale à but non lucratif CERES, a calculé que la dépense moyenne s’élèverait à 484 milliards de dollars par an sur cette même période. A titre de comparaison, cela représente l’équivalent de ce que le gouvernement américain a dépensé en matière de défense en 2015, ou encore 3,7 fois le montant du budget de la défense chinoise en 2014 (131,57 milliards de dollars). Les contribuables des pays signataires sont-ils bien informés des implications d’un tel accord et de ce qui les attend réellement ?
 

12.100 milliards de dollars : c’est le coût prévisionnel de l’accord COP21 d’ici à 2050

 
L’estimation de Bloomberg est probablement au bas de la fourchette, car elle exclut les très coûteuses mesures d’efficacité énergétique. Afin d’atteindre les objectifs mondiaux de réduction des émissions de CO2, le montant des dépenses pourraient même s’élever à 16.500 milliards de dollars d’ici à 2030, année de la mise en application des mesures d’efficacité énergétique, selon les projections de l’Agence internationale de l’énergie (AIE). Ces chiffres sont à comparer à la dette publique américaine qui avoisine les 19.000 milliards ou encore aux 17.400 milliards du PIB américain pour l’année 2014.
 
Les contribuables américains ont déjà dépensé quelque 39 milliards de dollars par an pour soutenir le développement de l’énergie solaire, selon l’Alliance américaine de protection des contribuables. Le train de mesures adopté par Obama en 2009 pour stimuler la « croissance verte » s’est chiffré à 51 milliards de dollars, dont une partie est allé alimenter des entreprises d’énergie solaire qui ont fait faillite depuis (535 millions de dollars pour Solyndra et 400 millions pour Abound Solar, disparues en 2011 et 2012 respectivement).
 
En dépit d’une aide financière relativement élevée de la part des contribuables, l’énergie solaire et l’éolien n’ont contribué à la production électrique du pays qu’à hauteur de 0,4 % et 4,4 % respectivement, selon l’Agence américaine de l’information sur l’énergie.
 

Les contribuables des pays signataires supporteront le coût de la COP21

 
En dépit de tout cet argent, les énergies solaire et éolienne n’ont quasiment pas contribué à la réduction des émissions de CO2 aux Etats-Unis. Selon les études, l’énergie solaire n’a compté que pour 1 % de la réduction des émissions de CO2, alors que le gaz naturel y a contribué à hauteur de pratiquement 20 %. Pour chaque tonne de CO2 en moins grâce à l’énergie solaire, la fracture hydraulique permettant la récupération du gaz de schiste a permis une réduction de 13 tonnes.
 
Pour appauvrir les contribuables de la classe moyenne, l’environnementalisme n’a pas son pareil !
 

Nicklas Pélès de Saint Phalle