Le directeur de la Banque mondiale prédit des catastrophes à cause de la robotisation du travail

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Jim Yong Kim, s’exprimant à New York ou se tiendra cette semaine la réunion annuelle de la Banque mondiale, a annoncé que le monde se trouve sur une voie accélérée vers un grand choc (au sens impropre où il a employé les mots crash course) alors que les espoirs des populations vont entrer en collision avec un marché du travail où des millions d’emplois seront automatisés à cause des robots.
 
Il devient urgent, a-t-il ajouté, d’investir dans le « capital humain » en améliorant l’éducation et la santé : la Banque mondiale entend coter les pays selon leurs efforts dans ces domaines.
 
Ce sont les emplois faiblement rémunérés qui vont disparaître, a-t-il averti : il devient donc important de préparer pour l’avenir « des gens qui savent apprendre », dont l’économie du futur aura « certainement besoin », a-t-il dit.
 
Jim Yong Kim a ajouté que le progrès et la croissance sont menacés par des mouvements politiques qui favorisent les barrières douanières, l’isolement et l’agression militaire, ainsi que d’autres mesures… à la Trump ? « Si vos attentes augmentent mais que vous n’avez aucun débouché, cela peut conduire à la fragilité, aux conflits, à la violence… Voilà la voie accélérée vers le grand choc sur laquelle nous nous trouvons. »
 
Rien de tel que l’annonce de conflits et de catastrophes – de préférence réels, quitte à les créer – pour entretenir la peur et imposer ces projets globalistes : c’est le b-a-ba de la dialectique.