Pression maximale des immigrationnistes pour l’adoption du Dream Act aux Etats-Unis et l’amnistie des clandestins

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Les avocats des bas salaires, autre désignation des immigrationnistes « humanistes », font feu de tout bois aux Etats-Unis contre la politique de réduction de l’immigration illégale de Donald Trump. Dernier épisode en date : ils enrôlent les stars du cinéma, les bloggeurs et les caciques du petit écran en faveur d’une amnistie générale des trois millions d’immigrés clandestins recensés outre-Atlantique, par l’adoption par le Congrès du Dream Act.
 

Busy Philipps enjoint les jeunes mères de faire la campagne du Dream Act

 
Le Dream Act est une proposition de loi déposée en 2001 par deux élus immigrationnistes, un Démocrate et un Républicain, retoquée encore en 2010, qui instaurerait une carte de résident permanent pour des clandestins arrivés mineurs aux Etats-Unis.
 
Le New York Times, quotidien de l’oligarchie globaliste, se régale à décrire la campagne destinée à séduire élus et électeurs. Avant la fête de Thanksgiving, fin novembre, Busy Philipps, actrice adorée des jeunes mamans, enjoint ainsi ses fans, dans une vidéo vue 1,7 millions de fois, à parler d’un « sujet important » au repas de fête : « N’oubliez pas d’appeler vos élus pour leur dire de voter le Dream Act, incitez vos proches à faire de même », glapit-elle. Laurene Powell Jobs, dont l’association immigrationniste de « solidarité » Emerson Collective finance des spots télévisés et mobilise des personnalités, assure que « des centaines de milliers de vies de jeunes gens sont en jeu ».
 

Laurene Powell Jobs, ex-épouse de Steve Jobs, veut « convertir l’opinion »

 
Laurene Powell Jobs est l’ex-épouse de Steve Jobs, l’homme qui créa Apple et incarne le globalisme le plus fanatique. « Il nous faut de nouveaux moyens pour convertir une opinion qui ne comprend pas les menaces auxquelles ces jeunes gens sont exposés ». Dont acte: Emerson travaille avec les lobbyistes de Washington pour faire pression sur les élus en faveur du Dream Act. Une soixantaine d’associations professionnelles, commerciales et autres organismes réunissant le gratin des grandes entreprises va constituer la Coalition for the American Dream, jouant sur le mot « dream » qui signifie à la fois « rêve » en anglais et constitue l’acronyme du texte dont il est question : « Development, Relief, and Education for Alien Minors ». On y trouve Coca-Cola, Western Union, Hilton and Marriott, etc.
 

Fwd.us soutenu par Mark Zuckerberg et Bill Gates, organise des manifestations pour le Dream Act

 
Fwd.us, un groupe de pression soutenu par Mark Zuckerberg, patron de Facebook, et Bill Gates, fondateur de Microsoft, et par un groupe bipartisan de maires et de dirigeants d’entreprises, a commencé à organiser des manifestations. Zuckerberg et Gates font partie des plus grandes fortunes mondiales et ont tout à gagner de voir un nombre toujours plus grand de consommateurs et de travailleurs au rabais être « importés » aux Etats-Unis. Fwd.us a pour mission occulte de réduire les coûts salariaux des cols blancs dans l’industrie de l’information et des technologies. Le New York Times ne précise pas si cette riche campagne de lobbying finance des personnalités des médias pour promouvoir la loi d’amnistie, mais il est établi que ces organisations entretiennent des organisateurs payés pour monter des défilés, des sit-in et des manifestations. Les petits médias sont aussi visés, telle la télévision locale dirigée par la City University of New York, université publique.
 
Reste que les vidéos mielleuses financées par ces entreprises oublient les innombrables jeunes Américains qui rêvent d’un bon emploi et d’un toit alors que le marché du travail est submergé par une concurrence à bas salaires et que le prix de l’immobilier s’envole en raison de la hausse de la démographie.
 

L’opinion est largement opposée au chantage des Démocrates en faveur du Dream Act

 
Car il s’agit de contrer l’impopularité massive d’une telle amnistie. De nombreux sondages montrent que l’opinion américaine est largement opposée au chantage des Démocrates au Congrès, qui menacent de bloquer l’activité gouvernementale si le Dream Act et son amnistie ne sont pas votés avant Noël. Soit l’intégration brutale de 3 millions de clandestins au statut de résidents, sans compter leurs parents qui bénéficieraient du regroupement familial.
 
Une fois de plus, la conjonction de l’affairisme globaliste et du socialisme démocrate saute aux yeux. Pour faire passer la pilule, ils répètent comme un mantra que l’Amérique est une « nation de migrants ». Mais si cette notion fait mouche dans l’opinion, des sondages indiquent que les électeurs accordent la priorité à la solidarité familiale, au voisinage et à leurs concitoyens pour qu’ils trouvent des emplois décents dans une économie de haute technologie, de forte immigration et de salaires au rabais.
 

Aux Etats-Unis, la pression immigrationniste en faveur de l’amnistie des clandestins reste très impopulaire

 
Chaque année, quatre millions de jeunes Américains entrent sur le marché du travail. Or « le gouvernement fédéral favorise l’arrivée de nouveaux travailleurs en acceptant chaque année un million de nouveaux immigrés légaux, en accordant deux millions de permis de travail à des étrangers, 500.000 visas de travail à des travailleurs temporaires et en faisant le minimum pour bloquer l’emploi de huit millions d’illégaux », déplore Neil Munro sur breitbart.com.
 
Cette fuite en avant aggrave aussi la fracture territoriale. Les bas salaires ont entraîné une baisse de l’investissement et des créations d’emplois dans les Etats « de l’intérieur » du fait que les métropoles côtières affichent un surcroît de main d’œuvre étrangère. Dans le Missouri, 27 % des entreprises ont subi une baisse d’effectifs et de chiffre d’affaires entre 2000 et 2015, 29 % dans le Kansas. Or la période 2000-2015 a vu une entrée massive de migrants illégaux. Quant aux salaires des hommes, ils stagnent depuis 1973.
 

Matthieu Lenoir