L’éclairage public sera-t-il un jour remplacé par des arbres phosphorescents ?

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C’est la question qui se pose depuis que des études du MIT financées par le Département américain de l’énergie ont trouvé le moyen de faire luire les plantes en injectant dans leurs feuilles la molécule utilisée par les vers luisants pour éclairer les lieux où ils viennent de passer.
 
La technique fonctionne si bien qu’appliquée au cresson, la lumière produite permet de lire sans autre éclairage. D’où l’idée que plantes et arbres pourraient un jour éclairer aussi bien les bureaux et les logements que les rues des villes.
 
C’est la technique des nanoparticules qui a été utilisée pour injecter trois éléments : la luciferase, une enzyme qui provoque la luminescence de la molécule luciférine, l’ensemble du processus étant facilité par une troisième molécule qui permet d’éliminer les obstacles au fonctionnement de la luciferase. Une technique beaucoup plus simple que la modification génétique qui de toute façon aboutit à une lumière beaucoup moins vive.
 
La durée de vie de ces ampoules du futur est pour l’instant modeste : quatre heures. Les chercheurs espèrent trouver le moyen de pouvoir traiter une plante jeune ou adulte une seule fois afin que l’effet persiste tout au long de sa durée de vie.
 
On ne nous dit pas s’il est possible d’éteindre ces sources lumineuses.