Eric Holder démissionne, après avoir mené une politique totalitaire

Eric Holder démission politique totalitaire
 
Le ministre américain de la justice, Eric Holder, a annoncé récemment sa démission, au terme d’un mandat semé de critiques de toutes parts, notamment pour entrave aux enquêtes parlementaires.
 
D’abord la gestion de l’opération « Fast and furious ». En 2012, une commission parlementaire chargée de superviser les activités du gouvernement américain avait voté la défiance envers Eric Holder, accusé d’« outrage au Congrès » après avoir refusé de remettre des documents relatifs à cette opération ratée qui avait conduit à la mort d’un douanier américain et de nombreux civils mexicains.
 
Lancée en 2009, l’opération visait à piéger des membres de cartels de la drogue mexicains en suivant à la trace des ventes d’armes. Problème : l’initiative avait conduit à la perte de 2.000 armes et Eric Holder avait affirmé n’être au courant de rien.
 
Mais Holder avait également été incapable de mener une investigation sérieuse après que l’on eut découvert que les services de renseignement américains avaient ciblé les organisations conservatrices du pays. Il avait aussi été accusé d’avoir poursuivi, par le biais de son ministère, des journalistes ayant publié des informations confidentielles.
 
De nombreux républicains lui ont par ailleurs reproché de ne jamais avoir empêché Barack Obama de prendre des décisions qui violaient la Constitution et les lois fédérales ou d’avoir refusé de faire respecter ou de défendre certaines lois fédérales.
 
C’est donc un comportement totalitaire qu’avait Eric Holder à la tête de son ministère, qui a permis à l’exécutif de s’affranchir du législatif.