Des écoles publiques en Espagne renoncent à célébrer la fête des mères ou des pères

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Et leur nombre est en augmentation. Leur explication ? « La typologie des familles a changé en Espagne. » Fêter les mères ou les pères correspond à un concept « obsolète ». Ces écoles ont préféré fêter la « journée internationale de la famille » le vendredi précédant sa date officielle, le 15 mai.
 
« On travaille sur les valeurs de la famille, de façon à ce que tous les enfants puissent l’identifier avec la leur sans se sentir discriminés », explique Jesus Salido, président de la Confédération des pères et mères d’élèves qui représente plus de deux millions de familles de l’enseignement public.
 
Une porte-parole de la plateforme féministe Permisos Iguales e Intransferibles, Maria Castro, a précisé que la célébration traditionnelle de la fête des mères fait « la promotion d’un type de famille patriarcale obsolète », rappelant que l’ONU elle-même a créé une « Journée mondiale des mères et des pères », reconnaissant ainsi selon Maria Castro que « tous les progéniteurs ont les mêmes devoirs et responsabilités à l’égard de leurs enfants ».
 
Du côté de l’Union nationale des associations familiales espagnole, on signale que le fait de célébrer séparément les pères et les mères dans les écoles suppose « d’assumer une répartition des rôles dans la famille » qui, selon elle, ne correspond pas à la réalité. Et de déplorer que l’on fasse des cadeaux comme des fleurs ou des parfums pour la fête des mère, au lieu d’offrir des livres ou d’autres objets.
 
Un aspirateur à voitures, peut-être ?