Les étudiants aux Etats-Unis estiment que les musulmans doivent avoir davantage de droits que les chrétiens

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Le discours antiraciste a bien fait son travail. Une enquête menée par l’Alliance Defending Freedom (ADF), un organisme de défense des droits des chrétiens basé aux Etats-Unis, révèle que les étudiants universitaires dans ce pays reconnaissent davantage de droits aux musulmans qu’aux chrétiens. Bien endoctrinés par le politiquement correct, ce ne sont pas les libertés qui les inquiètent mais le droit supérieur de certaines minorités devant lesquelles les supposées « majorités dominantes » doivent s’incliner.
 
Ce politiquement correct s’étend évidemment aux droits LGBT, sans que ces jeunes y voient la moindre contradiction interne.
 
Que l’enquête soit réelle et conforme aux commentaires qu’en fait ADF apparaît dans la diffusion d’une vidéo tournée pendant que les représentants de l’Alliance interrogeait des étudiants de l’université de Wisconsin-Madison, l’une des facultés réputées les plus à gauche des Etats-Unis.
 

Les étudiants des Etats-Unis ont parfaitement intégré le politiquement correct

 
L’enquête était menée de manière habile puisque dans un premier temps, il était demandé aux sondés de dire si oui ou non, un couturier de gauche devait avoir le droit de refuser de réaliser des robes pour la Première dame, Melania Trump. Unanimité : manifester ainsi son hostilité à Donald en refusant d’habiller son épouse est parfaitement légitime. « Absolument », répond ainsi une jeune femme.
 
La question suivante porte sur le droit des musulmans. Un chanteur professionnel musulman devrait-il avoir le droit de refuser de participer à un concert de Pâques si la demande de ses services émanait d’une église chrétienne ? La réponse est encore unanimement « oui » : le chanteur musulman devrait se voir reconnaître le droit de ne pas aller contre ses croyances.
 
Il est alors demandé aux étudiants de dire s’ils seraient d’accord avec le principe d’une loi locale permettant aux chrétiens de poursuivre le chanteur musulman pour refus de service à cette occasion : les étudiants se sont tous dits hostiles à de telles législations.
 
Puis vient la question « bombe », celle qui fâche. « Alors, disons que vous êtes un photographe chrétien ici à Madison et que quelqu’un vient vous demander de photographier un mariage homosexuel. Serait-il discriminatoire de refuser cette prestation ? »
 

Davantage de droits pour les musulmans que pour les chrétiens

 
Tous les étudiants interrogés – tous ! – se sont montrés interloqués. Cela leur paraissait inimaginable dans la mesure où cela aurait paru comme une négation du droit au « mariage » homosexuel. « C’est une question si délicate », répond un étudiant. « Je ne sais pas, je pense que cela devrait être, genre, équitable pour tous », dit une étudiante. Pas question donc, de reconnaître ce comportement pourtant conforme aux croyances des chrétiens, et à ce que ces étudiants viennent de juger acceptable pour des musulmans. Plusieurs ont même trouvé l’idée risible.
 
L’enquête avait un objectif précis : il s’agissait de montrer les incohérences et les contradictions propres à ce débat. L’ADF défend actuellement une photographe évangélique, Amy Lawson, 25 ans, qui mène un combat judiciaire pour faire reconnaître l’illégalité d’un projet de loi de Madison qui la rendrait passible de poursuites si elle annonçait dans ses publicités commerciales qu’elle refuse de « couvrir » les « mariages » de même sexe, avec de lourdes amendes à la clef. Elle est actuellement sous le coup d’une campagne de dénigrement de la part de groupes LGBT, sur le thème : « Ses croyances religieuses l’autorisent à discriminer à l’égard des couples gays. »
 
Mais pour des musulmans, c’est parfait !
 

Jeanne Smits