Violences lors de l’évacuation des migrants de la jungle de Calais : un grand mitmac no border

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Des « No Border », activistes gauchistes financés par Soros, ont causé les violences qui ont marqué l’évacuation partielle de la jungle de Calais. Le mitmac (transfert de populations) organisé par le gouvernement va disséminer les migrants envahisseurs sans régler le problème. Avec la complicité tacite des grands médias.
 
L’empire inca qui a étendu deux siècles durant sa main de fer sur une part de l’Amérique latine était à la fois socialiste, totalitaire, guerrier, et prétendait justifier les contraintes extrêmes qu’il imposait au nom du bien et de la sauvegarde de la planète : cela nous rappelle quelque chose. Or il avait une pratique constante, celle du Mitmac (d’où vient notre mot micmac), le transfert des populations à l’intérieur de ses frontières, afin de s’assurer là où c’était nécessaire de la loyauté desdites populations pour mieux asseoir son pouvoir. Aujourd’hui, le mitmac de Calais peut s’analyser de deux manières : en observant d’abord ce qui ne marche pas dans l’évacuation des envahisseurs appelés « migrants » (notamment les graves violences immédiatement décrites par les médias anglais), puis en se demandant quelles seront les conséquences de celles-ci, et l’intention profonde du pouvoir.
 

Evacuation des migrants de la jungle de Calais : la carte postale

 
A en croire le gouvernement, tout va très bien. On nous montre les images des bus flambant neufs (avant peut-être de finir flambés) qui emmèneront les migrants de Calais vers leur futur home dans les PAO du Morbihan à l’Allier, on montre les bracelets de diverses couleurs qui signalent les régions de destination, on compte les bouteilles d’eau du voyage. C’est tout juste si le Figaro a noté d’abord les « tensions » qui ont accompagné le début de l’évacuation de la jungle, même si, par la force des choses, on en a plus parlé au fil de la journée. La consigne manifestement donnée par l’Etat et suivie au début par les grands médias était de rester discret sur les difficultés liées à l’évacuation de la jungle.
 
Malgré cela, une image plus vraie de la situation réelle commence à se dessiner. Ainsi par exemple l’envoyé spécial du Figaro notait-il que la majorité des migrants sur le départ étaient des « jeunes hommes seuls », ce que les médias alternatifs ne cessent de répéter depuis trois ans et qui réduit à néant la fable des « réfugiés » répandue par les autorités, et rétablit leur véritable statut d’envahisseurs, à moins qu’il ne s’agisse de lâches profiteurs fuyant prétendument la guerre. On le savait déjà pour ceux qui sont en Allemagne, subventionnés par l’Etat allemand, et qui rentrent chez eux en vacances, on en a confirmation pour la France.
 

Le gouvernement impose son mitmac par un coup de force

 
Incapable de réprimer les débordements des migrants et de leurs professeurs de violence No Border, d’ailleurs incapable d’exercer son autorité lorsque les envahisseurs sont en cause, on le sait depuis au moins l’affaire d’un car de touristes pillé au Trocadéro en 2013, le gouvernement se montre d’une fermeté cadavérique face aux Français ordinaires, en particulier face aux maires des communes qui refusent son mitmac et s’opposent à sa répartition arbitraire des migrants. Il procède sans concertation (même avec le maire de Calais), dans ce que plus d’un élu nomme un « véritable coup de force ». Cela a provoqué la démission du maire de Saint Bauzille, le referendum de Béziers, etc.
 
Avec un cynisme satisfait, Emmanuelle Cosse, ministre du logement, s’est flattée de « ne pas céder à l’opposition des communes ». Le gouvernement, plutôt que d’écouter la plainte des Français, préfère saluer son grand mitmac de mots pompeux, « moment historique », ou « chaîne de solidarité ». Le déni de démocratie est une politique revendiquée.
 

Les mondialistes de No Border impliqués dans les violences

 
Il est trop tôt pour dresser un bilan des incendies et caillassages qui ont salué le début de l’évacuation de la jungle – sans compter les violences qui ne manqueront pas d’avoir lieu sur les lieux de réception des migrants. Mais on peut jeter un coup d’œil sur le rôle des No Border et décrypter la politique du gouvernement français.
 
Les No Border sont un réseau international d’associations dont le but principal, sous couleur de protéger les migrants et de dénoncer les injustices dont ils seraient victimes, est l’abolition des frontières. On y trouve un mélange d’anarchistes plus ou moins rêveurs et d’auteurs de violences ultra-gauchistes. Ils sont associés aux Black Blocs et aux Antifa. Leur antenne en France est Calais Migrant Solidarity. Les soutiens et financements des No Border méritent d’être relevés. Ils en donnent la liste (550 noms) sur leur site internet. On y retrouve le gratin de la politique européenne, Conseil de l’Europe, Commission européenne, plusieurs groupes parlementaires du Parlement européen, Home office (ministère de l’intérieur anglais), de cossues entreprises multinationales, comme le gros distributeur suisse Migros, et puis l’inévitable Soros, qui leur donne une petite pièce par le biais de son Open Society Foundation. Il finance No Border comme il finance aussi le CCIF, le collectif contre l’islamophobie en France dont le président Marouan Mohamed assure qu’il veut transformer la France en république islamique d’ici à 2050, affirmation propre à susciter une réaction républicaine et mondialiste.
 

De la jungle de Calais au grand mitmac

 
Le gouvernement français a donc voulu, à quelques mois de la présidentielle, se donner une image de fermeté en fermant la jungle de Calais, mais on sait qu’il partage les opinions et les objectifs stratégiques des No Border et de leur mécène Soros. Son intention n’est nullement de régler la question des migrants à l’avantage du peuple français, car il suffirait dans ce cas de fermer les frontières et de reconduire chez eux les envahisseurs. Le système, et son représentant à l’Elysée François Hollande, ne vise pas à s’amender, à changer : il maintient le cap que demande son idéologie, et se borne, pour le rendre supportable par la population, à l’orner de mesures d’accompagnement.
 
Son objectif réel est de disséminer les migrants dans des morceaux de France encore intacts, de persiller le territoire : il dit aux envahisseurs, « Venez chez nous, on vous répartira, on vous dorlotera » ; et il dit aux Français de souche, « Obéissez, c’est comme ça, c’est le grand mitmac que nous avons décidé ». Or dans dissémination il y a semen, la semence. L’évacuation de la jungle de Calais est la semence de centaines de nouvelles jungles dans la France jusque-là indemne où l’on transporte les envahisseurs. Le processus en cours est une insémination artificielle des populations françaises par les migrants en vue du grand remplacement, et il n’est pas indifférent qu’on ait choisi à cet effet des jeunes hommes seuls. La question est de savoir s’ils seront d’aussi séduisants reproducteurs dans les campagnes françaises que le furent en 1940 les beaux tankistes de la Wehrmacht.
 

Pauline Mille