Obama prône l’amnistie pour les FARC

FARC amnistie Obama
Le secrétaire d’Etat américain John Kerry, en visite récemment à la Havane.

 
En visite récemment à la Havane, le secrétaire d’Etat américain John Kerry a donné un message concernant les FARC qui laisse pantois : l’administration Obama souhaite une amnistie pour ce mouvement narco-terroriste marxiste, alors que le gouvernement colombien est enfin en position de l’écraser après cinquante ans de lutte. Le gouvernement de Juan Manuel Santos serait en effet prêt à accepter de signer un accord alors qu’on disait les FARC considérablement affaiblis car en panne de ses soutiens financiers habituels (la Havane, Caracas…).
 
Des « avancées » se seraient produites pendant la visite d’Obama à Cuba, où le président des Etats-Unis a courbé l’échine devant le dictateur Raoul Castro, a mis en avant une vision communiste des droits humains et s’est fait prendre en photo devant une effigie géante du bourreau Ernesto « Che » Guevara. Kerry, également présent, s’est quant à lui mis en scène avec des leaders des FARC dans ce que les observateurs qualifient de « trahison ». Parmi eux, le chef Rodrigo Londono, tueur entraîné par les Soviétiques, alias « Timochenko », dont la tête est mise à prix pour 5 millions de dollars par le Département d’Etat précisément dirigé par… Kerry !
 

Les FARC, mouvement narco-terroriste marxiste, amnistiés grâce à Obama ?

 
Les FARC sont sur la liste noire des Etats-Unis depuis 1997 bien qu’ils assassinent et terrorisent les Colombiens et des Américains depuis bien plus longtemps. Ils comptent à leur actif le massacre de milliers de civils, des viols, des tortures, des enlèvements d’enfants qu’ils utilisent comme esclaves sexuels, des prises d’otages, l’utilisation de mines contre les paysans, de bombes contre la police et l’armée, des avortements forcés sur les victimes de leurs viols, etc. Ils ont torturé et tué des prêtres, des missionnaires et même des écologistes américains. Leur but est d’imposer une dictature marxiste-léniniste.
 
Initialement soutenus par Cuba et l’URSS, ils le sont aujourd’hui par le Venezuela ainsi que le réseau FSP (Foro de Sao Paulo) comprenant des mouvements latino-américains, une alliance incluant Castro, les FARC, les Sandinistes, l’ex-président du Brésil da Silva, et recevant l’aide des mondialistes et de Moscou pour dominer la région. Avec un succès réel puisqu’ils contrôlent aujourd’hui une bonne partie de l’Amérique latine.
 

Les Colombiens trahis par le soutien d’Obama aux FARC

 
Il y a un an, les FARC se sont réjouis du soutien apporté par l’administration Obama, souhaitant que les USA « contribuent désormais à l’établissement de la paix sociale et de la vraie démocratie… ». D’innombrables Colombiens se sentent trahis et des voix se sont élevées, comme celle de l’ex-président Alvaro Uribe. « Après le meeting de Kerry avec les FARC, j’attends sa rencontre prochaine avec El Chapo Guzman (baron de la drogue mexicain) », dira quant à elle l’ex-ministre de la défense Marta Lucia Ramirez. Miguel Gomez Martinez, membre de la famille du candidat à la présidence assassiné a demandé « … pourquoi certains terroristes comme ceux de Bruxelles sont considérés comme tels alors que les FARC, qui ont fait exploser des bombes au Bogota club en 2003 sont présentés comme des idéologues méritant l’impunité. »
 
Rappelons qu’Obama a scandaleusement lancé sa carrière dans la maison du terroriste communiste Bill Ayers, dont l’organisation Weather Underground a fait exploser de nombreuses cibles fédérales aux USA avec le soutien de la Havane. Une organisation qui a ensuite sournoisement gagné des positions influentes à travers l’Amérique et s’est félicitée du soutien aux FARC.