Pays de Galles : une fillette de 13 ans violée après un cours d’éducation sexuelle

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Les autorités du Pays de Galles sont en train de revoir leur politique en matière d’éducation sexuelle après le viol d’une jeune adolescente de 13 ans par un de ses camarades de classe après un cours d’éducation sexuelle.
 

Après le cours d’éducation sexuelle, les travaux pratiques

 
Ça s’est passé il y a deux ans à la sortie du cours : le garçon lui aurait proposé d’ « essayer le sexe » comme une sorte de travaux pratiques. On ne l’a su pourtant qu’au début novembre, après que le garçon a reconnu son crime devant le tribunal pour enfant. Il a cependant prétendu que sa victime avait consenti à cette relation.
 
La jeune fille a présenté les faits différemment. Elle a affirmé avoir repoussé le garçon avant qu’il ne la viole dans un recoin de l’établissement.
 
C’est seulement un an après les faits que l’école a appris ce viol, lorsque l’infirmière a questionné la petite qui semblait malheureuse, avant de l’adresser à la police.
 
Le garçon, âgé aujourd’hui de 15 ans, a été condamné à la sentence maximum : 12 mois de suivi judiciaire et 30 mois d’inscription sur les registres des agresseurs sexuels.
 

Violée par manque d’éducation sexuelle

 
La Rape Crisis Charity estime paradoxalement que tout cela est arrivé à cause… du manque d’éducation sexuelle, il préconise en conséquence des cours « avant 13 ans »…
 
Une voix discordante s’est élevée cependant parmi les rangs conservateurs, celle du député Philip Davies : « nous avons eu de l’éducation sexuelle dans nos écoles depuis plus de 40 ans, et elle était supposée résoudre le problème des grossesses précoces ou non-voulues (…) la plupart de mes électeurs concluraient probablement que plus nous avons eu d’éducation sexuelle depuis le début des années 70, plus nous avons eu de grossesses précoces ou non-voulues »…
 
Sous les huées des députés travaillistes, il a enchaîné : « les députés ne veulent pas entendre cela, mais s’ils regardaient les faits, ils penseraient peut-être que nous devrions essayer moins d’éducation sexuelle – ou peut-être même, et ce serait mieux- pas d’éducation sexuelle du tout. Ce serait une meilleure stratégie ».