Frédéric Chatillon, proche de Marine Le Pen, mis en examen

Il devra répondre de « faux et usage de faux », « escroquerie », « abus de biens sociaux » et « blanchiment d’abus de biens sociaux » dans une enquête relative aux comptes de campagne des cantonales et législatives de 2011 et 2012. En cause : les liens entre le microparti « Jeanne » de Marine Le Pen et la société Riwal fondée par Chatillon : « Jeanne » prêtait à intérêt (6 à 7 %) aux candidats FN lors de la vente des kits de campagne obligatoires – à 16.000 euros pièce. L’affaire porte sur 10 millions d’euros. Marine Le Pen a déclaré qu’« aucun élément » ne lui « permet aujourd’hui de lui retirer (sa) confiance ». Chatillon, qui ne fait pas mystère de son soutien au Hezbollah et à Bachar el-Assad, est aujourd’hui installé à Rome, en lien avec le mouvement néofasciste Casapound.