Nouille : être “gay-friendly” ou mourir, comme Barilla

Gay-friendly Barilla
 
Tout le monde se souvient de la campagne de dénonciation qui avait visé le fabriquant de pâtes Barilla dont le président avait osé affirmer qu’on ne verrait jamais un couple « gay » dans ses publicités. Les « gays », ajoutait-il, pouvaient manger autre chose… Cette échappée dans la terra incognita du politiquement incorrect n’a pas duré. En un an, Barilla s’est transformé en marque les plus « gay-friendly » qui soient : dans le commerce, il faut sacrifier à la nouvelle idole ou mourir…
 
Il est vrai que Barilla avait aussitôt subi un sérieux boycott : Harvard University avait ainsi cessé de se fournir chez le fabriquant italien.
 
C’est ce que relève la rubrique « changement social » du Washington Post : la jounaliste, Sandhya Somashekar observe qu’une image « anti-gay » est aujourd’hui « toxique » pour les entreprises, qui se mettent en quatre pour y échapper.
 

Le Canossa LGBT et « gay-friendly » de Barilla

 
Barilla a été sur ce plan exemplaire – du point de vue de la communauté LGBT. Un vrai « volte-face » qui a commencé avec l’attribution d’avantages sociaux aux travailleurs transgenre et à leurs familles, et fini avec l’attribution de subventions à des associations pro-gay et la mise en scène d’un couple de lesbiennes sur un site commercial de la marque.
 
Une vraie « conversion » qui a pris l’espace d’un an et lui vaut un score parfait de la part de l’organisation Human Rights Campaign pour son attitude « gay-friendly » : une sorte de levée d’excommunication qui ne saurait s’accorder sans repentir parfait, contrition active et renonciation aux comportements naguère dénoncés aux yeux du public. On félicite aujourd’hui Barilla pour la rapidité de sa mutation.
 
Plusieurs compagnies américaines, comme Target et Chick-a-Fil ont cessé de donner à des organisations défendant le mariage naturel pour ne plus être désignées du doigt par les veilleurs LGBT.
 
On se souviendra du dirigeant de Mozilla Firefox qui avait dû quitter son poste pour avoir fait un don de 1.000 dollars à une telle organisation. Donner des millions aux causes LGBT, s’est au contraire s’assurer la reconnaissance des grands de ce monde.