Gender : un mensonge totalitaire

Gender : un mensonge totalitaire


Le mensonge de madame Belkacem et de Messieurs Peillon et Valls, à propos de la théorie du genre et de la GPA, relayés par l’ensemble de leurs collègues, a la particularité de porter sur des évidences. C’est bien un mensonge puisque le déni de réalité est conscient et volontaire, et d’autre part, cette réalité est évidente, puisque, par exemple, Najat Belkacem et Vincent Peillon avaient évoqué la théorie du genre dans des textes officiels. C’est un mensonge totalitaire.

 
N’importe quel Français, n’ignore pas, même s’il n’est pas croyant, que le Christ a nommé le diable le père du mensonge, et qu’Il a mis celui-ci sur le même pied, quant à la gravité, que l’homicide. Car le mensonge d’Etat n’a rien à voir avec une altération supposée vénielle de la vérité, il vise à renverser les assises de la société. La théorie du genre est dans ce processus d’une importance capitale puisqu’elle s’attaque à la famille et met en concept ce qui était déjà inscrit en acte dans le mariage pour tous, c’est-à-dire que le droit français tend à diviser l’humanité non plus en hommes et femmes, mais selon l’orientation sexuelle ou le ressenti de genre.

 
Comparable au grand remplacement
Contrairement à ce qu’a fait valoir un Florian Philippot pour se désolidariser dès le départ de la Manif pour tous, ce n’est pas du tout un événement secondaire, par lequel le pouvoir actuel entendrait faire diversion, mais bien, au contraire, un de ces changements profonds, énormes et violents, comme la substitution de populations en cours en Europe.
A cette différence près que la diffusion de la théorie du genre et la conquête de l’opinion à son propos se font beaucoup plus vite, sous nos yeux, sans trouver de résistance ailleurs, ou presque, que dans les groupes religieusement marqués. Les grands médias ont choisi leur côté dans l’affaire, et appuient à toute force le mensonge de l’Etat, par conformisme, conviction, et aussi à cause de la force du lobby homosexuel.

Une bonne partie du public, que l’on a conditionné depuis des années à ne plus faire confiance à son jugement, son expérience, à l’évidence immédiatement palpable, n’ose contredire le chœur des médias et des politiques, même si par ailleurs elle ne leur fait pas confiance.

 
D’où l’impudence de minoritaires qui se moquent ouvertement du peuple, et de ce qu’ils nomment ses préjugés pour le bâillonner. C’est un système verrouillé, totalitaire, où ceux qui détiennent la parole ont tous les droits et tous les pouvoirs. En Russie, il n’y a pas si longtemps, la vérité se disait Pravda, et tout le monde était prié d’y croire. L’hydre de notre Pravda plurielle a mille têtes, mais cela revient au même. Ses cent gueules chantent à l’unisson le même mensonge totalitaire·