Peter Ridd, scientifique hétérodoxe, « puni » pour avoir réfuté la thèse de la destruction de la grande barrière de corail par le réchauffement climatique

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La neige qui tombe, le quidam la voit, et en grelottant il se pose des questions sur le « réchauffement climatique ». Ce problème, les alarmistes du climat l’ont réglé, façon gestion de crise, en affirmant que le grand froid expérimenté actuellement dans l’hémisphère nord est un symptôme du réchauffement. On peut dire qu’ils ont eu chaud… Les catastrophes lointaines ou simplement annoncées, invérifiables par le commun des mortels, ont à cet égard une efficacité bien plus grande pour répandre la thèse du changement climatique. A tel point qu’il est interdit d’y toucher, de les remettre en cause, de les réfuter, ainsi que l’a appris à ses dépens le scientifique australien Peter Ridd qui a osé contester l’annonce officielle de la destruction de la grande barrière de corail en Océanie du fait de la montée des températures. Il a été puni comme un méchant empêcheur de tourner en rond.
 

Peter Ridd démontre que la destruction de la grande barrière de corail est un mythe

 
Le Pr Peter Ridd de l’université James Cook, à Cairns en Australie, qui enseigne la physique et participe aux travaux du Centre de recherches sur les eaux tropicales et les écosystèmes aquatiques, a simplement essayé d’être honnête en publiant de nombreux articles scientifiques rendant compte de ses constats : une grande partie des données « scientifiques » invoquées pour faire état de dommages importants subies par la grande barrière de corail « sont soit totalement erronées soit fortement exagérées », ainsi qu’il a déclaré lui-même au Herald Sun la semaine dernière.
 
« Un seul exemple : les taux de croissance du corail qui se sont supposément effondrés tout au long de la barrière corallienne ont au contraire un peu augmenté… Les incidences massives de décoloration le long du récif dont on prétend se servir pour apporter la preuve d’une dévastation d’origine humaine et irréversible sont presque certainement totalement naturelles », a déclaré le savant.
 
Pour Peter Ridd la grande barrière de corail est actuellement « dans une forme excellente » et elle repousse largement après des épisodes de décoloration et le cyclone. Ainsi, il rapporte que certaines parties du récif méridional ont vu leur masse de corail tripler en six ans après un cyclone particulièrement violent.
 

Puni pour avoir réfuté la thèse des effets catastrophiques du réchauffement climatique

 
Que le professeur ait tort ou raison – après tout, ses affirmations, tout comme celle des réchauffistes, méritent d’être vérifiées, évaluées, passées au crible de l’expérience – il a du moins ouvert un débat qui attend une réponse scientifique. Mais c’est du débat dont l’université James Cook ne veut à aucun prix. Il a été jugé coupable de « faute professionnelle grave » et de « manque d’esprit collégial » – pour avoir contrevenu à la pensée unique…
 
L’affaire a été déclenchée après que Sky News eut invité le Pr Ridd à présenter ses arguments l’an dernier au mois d’août. Ridd s’était expliqué, ajoutant qu’il ne voyait pas comment continuer de faire confiance à des organisations scientifiques comme l’Institut australien des sciences marines ou encore l’Australian Research Council Centre of Excellence for Coral Reef Studies qui prêche les thèses les plus apocalyptiques.
 
Ridd a aussitôt été accusé d’avoir dénigré un collègue ainsi que son université ; on lui reproche également d’avoir rompu la confidentialité, notamment parce qu’il avait parlé de ses différends avec l’université… avec sa femme.
 
Le Pr Ridd a décidé de poursuivre l’université devant une cour fédérale australienne pour faire reconnaître son droit à la liberté académique. Une affaire qui lui a déjà coûté 95.000 dollars en frais d’avocat. Il est intéressant de noter que les Australiens semblent attachés à la liberté de recherche puisqu’une campagne de crowd-funding a permis à l’universitaire de réunir cette somme en l’espace de deux jours.
 
Ce qu’il faut en retenir ? Les tenants du réchauffement climatique ne sont pas prêts à débattre du bien-fondé, ou non, de ce qu’ils avancent : la censure leur tient lieu de science et ce seul fait devrait suffire à aborder celle-ci avec le plus grand scepticisme.
 

Anne Dolhein