Au Japon, on fait du « surcyclage », non du « recyclage », grâce aux biotechnologies

Genaris est une entreprise de biotechnologue à Yokohama. Son idée ? Modifier génétiquement des bacilles du colon pour qu’ils convertissent des bouteilles en plastique en acide gallique, utilisé pour les semi-conducteurs – et qui vaut dix fois plus cher que les bouteilles à recycler. Mitsui Chemicals, autre entreprise de « surcyclage », espère fabriquer des polypropylènes biologiques à partir du bois par exemple, en manipulant les bacilles : aujourd’hui, on n’utilise que le pétrole.