Le Japon et l’Union européenne vienne de conclure la négociation d’un accord de libre-échange sans précédent

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Les négociateurs sont tombés d’accord le 8 décembre sur un texte qui met en place les conditions de libre-échange les plus larges que l’UE ait jamais acceptées.
 
Se félicitant de cet accord, le plus important jamais négocié par l’Union européenne, le porte-parole de la Commission de Bruxelles a annoncé que d’énormes possibilités allaient s’offrir aux deux parties, tout cela bien sûr devant contribuer à la mise en œuvre des accords de Paris sur le climat.
 
La Commission se réjouit notamment de ce que de nouveaux marchés s’ouvrent dans le domaine de la culture et de l’alimentation ; selon le commissaire pour l’agriculture et le développement rural, Phil Hogan, il s’agit là d’un « exemple concret de la manière dont l’UE maîtrise la globalisation au bénéfice de nos citoyens ».
 
Aux termes de l’accord, 1 milliard d’euros de droits de douane payés tous les ans par les compagnies européennes sur leurs exportations vers le Japon vont disparaître, en même temps que de nombreuses barrières réglementaires.
 
Devraient notamment bénéficier de l’accord les exportations de gouda de cheddar, mais aussi de vin (15 % de droit actuellement), de viande de bœuf et de porc.
 
L’accord ouvre également les marchés des services, en particulier dans le domaine des services financiers, de l’e-commerce, des télécommunications et des transports.
 
La Commission n’évoque pas les bénéfices qu’en tirera le Japon – ni au détriment de quelles industries européennes ils lui reviendront.
 
Le texte doit maintenant être traduit, présenté au parlement européen et aux pays membres et ratifié avant d’entrer en vigueur en 2019, avant la fin du mandat de l’actuelle Commission.