Le JT du 13 février 2014
RITV Vidéo


Au sommaire :

  • Afrique du Sud : l’héritage Mandela part en fumée
  • Fin des boîtes aux lettres : comprendre la révolution
  • Eros unisexe en Corée
  • Le Maroc réduit le servage des enfants
Afrique du Sud : l’héritage Mandela part en fumée

La monnaie nationale est au plus bas, le chômage au plus haut, les services publics ne fonctionnent plus et l’ANC au pouvoir fait bâtonner par ses partisans les manifestants qui s’opposent à elle. En Afrique du Sud, l’héritage Mandela ressemble à un guêpier d’où peut sortir la guerre civile.

La situation est encore plus grave que n’a le temps de le dire ce reportage : le secteur de la santé est délabré et la fonction publique ne marche plus. Le sida galope et l’insécurité atteint des records, y compris pour les viols et les meurtres. Les populations qui voient leur niveau de vie et leur sécurité baisser à vue d’œil pendant que la clique du président s’en met plein les poches, sont proches de l’insurrection.

L’ANC s’est servie de l’Apartheid

Et l’ANC ne connaît qu’un moyen pour garder le pouvoir, la violence. Les heurts dont parle avec pudeur la journaliste ont consisté en l’attaque d’une manifestation pacifique de l’alliance démocratique par plusieurs centaines de militants de l’ANC armés, que la police n’a pas empêché d’agir. En fait, l’héritage Mandela était facile à prévoir : les communistes de l’African National Congress ont utilisé la réprobation mondiale que suscitait le régime de l’Apartheid pour prendre le pouvoir, mais ils n’avaient ni la volonté ni la capacité d’améliorer ni la prospérité ni la convivialité de l’Afrique du Sud. La prétendue réconciliation fut un moyen d’imposer une dictature molle qui se durcit. L’enfer actuel a été pavé des bonnes intentions des idiots utiles et des mauvaises intentions des malins nuisibles.
 
 

Fin des boîtes aux lettres : comprendre la révolution

Pour faire des économies, le gouvernement conservateur canadien limite la distribution du courrier, alors que d’autres solutions s’offrent que la fin des boîtes aux lettres. Mais il faudrait comprendre la révolution numérique en cours et les occasions de renouvellement qu’elle offre.

Banquier, assureur et fournisseur d’internet, la poste sert en outre à acheminer une masse croissante de paquets avec le commerce en ligne et la vente sur le web. Et les facteurs maintiennent, dans les campagnes, un lien social de plus en plus important avec la virtualisation de la société, même s’ils ont moins de courrier papier à distribuer. Mais le gouvernement québécois n’est pas le seul à avoir la vue un peu courte. Alors qu’il se déplaçait avec toute une smalah de crânes d’œufs, dont l’ineffable Pierre Gattaz, dans la silicone Valley, haut lieu de l’innovation technologique, François Hollande a tenus des propos désarmants.

Hollande fait son coming out

Il a salué l’immense potentiel de la chose, un bon point, mais pour se féliciter dans la foulée que trois cents start up françaises viennent de s’installer là-bas. Incroyable ! Un président de la république qui se réjouit publiquement de la fuite des cerveaux que sa politique a en grande partie provoquée ! De deux choses l’une : ou il est encore plus déconnecté qu’on ne le dit, ou nous sommes entrés dans une nouvelle phase du coming out mondialiste. Depuis une vingtaine d’années, l’ONU, l’OTAN et d’autres institutions internationales deviennent explicites en matière de remplacement des populations, de réformes sociétales, et de transfert de richesses et de souveraineté. Cette fois-ci c’est le président d’une grande nation qui dit à ses compatriotes de s’installer ailleurs. Comme s’il avait révoqué de gaieté de cœur l’Edit de Nantes fiscal qui les avait longtemps maintenus sur le sol Français. Il semble que pour certains, comprendre la Révolution ne soit pas seulement décider la fin des boîtes aux lettres, mais liquider les derniers intérêts nationaux.