Le JT du 16 janvier 2014
RITV Vidéo


Au sommaire :

  • Vivienne Westwood et la mode verte
  • Le vieil art contemporain, une imposture moribonde
  • Voiture ? Vole !
  • Drones d’animaux
  • Peillon contre la République
Vivienne Westwood et la mode verte

La styliste fétiche du mouvement Punk, l’hyper médiatisée Vivienne Westwood qui habilla jadis les Sex Pistols met sa notoriété au service de la mode verte et réclame à grand bruit la criminalisation des pollueurs.

La démarche est typique des groupes de pression qui veulent imposer l’idéologie écologiste au niveau mondial. La personnalité de Vivienne Westwood, d’abord, égérie des années soixante, épouse du manager d’un groupe célèbre, les Sex Pistols. Sa qualité d’artiste, ou du moins de papesse de la haute couture anglaise : c’est un vecteur de propagande qui suscite moins de réactions que les politiques.

Totalitarisme à visage citoyen

Le processus qu’elle a choisi ensuite : elle s’adresse au Parlement européen, qui n’a pour l’instant pas de pouvoir effectif, mais qui passe pour une chambre éclairée et progressiste, et qui est à l’écoute des projets mondialistes. Le but enfin : pour créer un patriotisme et une norme planétaire, il faut aller jusqu’à mettre hors la loi et traiter comme des criminels ceux qu’on désigne du doigt comme ennemis du genre humain et de la nature. C’est le totalitarisme à visage citoyen, féminin, et artistique. La mode verte engendre des Fouquier-Tinville souriant, mais pas moins implacables pour cela.
 
 

Le vieil art contemporain, une imposture moribonde

L’art contemporain a bientôt cent ans, et les grandes capitales se battent les flancs pour « créer le désir » chez le consommateur et s’assurer la suprématie du marché. La London Art Fair ouvre jusqu’au 19 janvier avec le concours de 128 galeries, elle ne sait plus quoi inventer pour attirer les amateurs du monde entier. Une imposture moribonde.

L’art contemporain est né en 1917 quand Duchamp a exposé un urinoir en expliquant : une œuvre d’art est ce que l’artiste nomme œuvre d’art. Ce qui au départ était une galéjade est devenu un concept : c’était la fin des critères esthétiques ou techniques et l’érection du caprice en seule loi. Avec un boulevard ouvert aux réseaux de copains, à la réclame, et à la spéculation, les œuvres n’ayant nulle valeur objective. D’où ce qu’est devenu l’art contemporain, un marché (manipulé par quelques marchands, galeries, et institutions d’Etat, en France surtout) et une idéologie de rupture délibérée avec la civilisation européenne.

Figuratif ordinaire et concept

Le problème est que le cochon de payant devient méfiant et hésite à suivre la cote. D’où la tendance marquée par plusieurs galeristes anglais de revenir à l’académisme avec des tableaux représentant des bouquets de fleurs. Question à un franc, quelle différence avec le « figuratif ordinaire » ? Réponse : « Le concept ». Il suffisait d’y penser. Mais le système est à bout de souffle, on l’a vu avec le flop d’un Koen à Versailles voilà trois ans par exemple : là aussi il y a divorce entre de prétendues élites qui imposent leur loi et un public de plus en plus populiste. Cette imposture moribonde ne survit que par un recourt toujours plus criard à l’esbroufe, à la provocation et au blasphème, comme l’a montré l’affaire Piss Christ. La désaffection dont souffre les Femen est un signe de l’épuisement de l’art contemporain.