Le JT du 24 janvier 2014
RITV Vidéo


Au sommaire :

  • Espagne : la catastrophe humaine
  • Paris Opéra
  • Hollande au Vatican
  • Lutter contre la criminalité n’est pas si difficile que ça…
  • Mégret cherche une troisième voie
Espagne : la catastrophe humaine

La situation économique et sociale de l’Espagne est terrible, au point que d’innombrables familles sombrent dans la misère. Témoignage et explication sur une catastrophe humaine causée par l’illusion mondialiste de la prospérité pour tous.

Le témoignage de cette mère de famille dans la misère est représentatif d’une société où l’on s’approche du seuil de l’insupportable. Il y a six ans le gouvernement socialiste nageait dans l’euphorie des réformes sociétales tous azimuts et d’une bulle financière et immobilière. Aujourd’hui les chantiers sont abandonnés et le marché dépressif : le miroir aux alouettes de l’Europe bruxelloise a livré l’économie espagnole, privée de la protection de ses frontières, à la concurrence sauvage des pays émergents et précipité son appauvrissement.

Eoliennes en prime

Pendant que les riches du deuxième monde s’enrichissent, les pauvres d’une Espagne anciennement riche s’appauvrissent. La politique un peu plus libérale de Mariano Rajoy contribuera peut-être à relancer un peu la machine pour rendre la situation moins difficile mais n’enraiera pas la mécanique de paupérisation de l’Europe. On notera un détail significatif : la mère de famille du reportage se plaint en particulier de ne plus pouvoir payer son électricité. Or l’Espagne socialiste s’était lancée à fond dans un programme d’éoliennes qui produit une électricité très chère et nécessite d’énormes subventions, lesquelles ont grevé le budget de l’Etat. Comme quoi socialisme, libéralisme et écologisme se donnent la main dans un même élan mondial pour aboutir à une catastrophe humaine.
 
 

Paris Opéra

Il aura fallu neuf ans pour juger l’affaire de l’incendie de l’hôtel Paris-Opéra, qui a fait 24 morts en avril 2005. La coupable, Fatima Tahrour, a été condamnée à trois ans de prison ferme. La justice a pris son temps car le cas touche à de nombreuses questions taboues.

A écouter les avocats et l’homme du Dal, tout le monde est responsable, sauf la coupable. Or le procureur a montré, sans être réfuté, qu’en jetant les affaires de son amant, le veilleur de nuit de l’hôtel Paris Opéra, sur une flamme, elle ne pouvait « méconnaître le risque d’incendie ». Et qu’elle a au moins eu connaissance du départ de feu, même si, comme elle l’a toujours clamé, elle n’a pas eu la volonté consciente d’incendier l’endroit où travaillait l’homme qui la délaissait. Il est possible que les gérants de l’hôtel Rachid et Fatima Dekali, n’aient pas respecté toutes les consignes de sécurité, quoi qu’ils prétendent le contraire.

La coupable est responsable

Il est possible que leur fils, le veilleur, Nabil Dekali, l’amant de l’autre Fatima, la coupable, fût alcoolique et drogué. Il est probable encore que trop de gens s’entassaient dans l’hôtel dans des conditions de confort et de salubrité discutables. Mais en prendre prétexte pour faire un plaidoyer en faveur d’un prétendu droit au logement est une pure rêverie idéologique. Si l’on voulait remonter aux responsabilités ultimes, avant d’en arriver au déluge, pourquoi ne pas mettre alors en cause la politique d’immigration menée depuis quarante ans par la France ? Mieux vaut demeurer les pieds sur terre et reconnaître une vérité toute simple en matière de faits divers : c’est du coupable qu’il faut faire le procès. Le tribunal correctionnel de Paris ne s’y est pas laissé prendre. Et tant pis pour le politiquement correct.