Le JT du 25 mars 2014
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Au sommaire :

  • Changement climatique au GIEC
  • Festival d’Avignon : à quoi sert la culture ?
  • FN : la double stratégie de la gauche
  • De la démocratie en Espagne
Changement climatique au GIEC

Il faut changer nos comportements pour éviter que le changement climatique ne ruine la planète. Tel est le message du GIEC à Yokohama. Si rien n’est fait, selon le rapport qu’il y présente, le changement climatique provoquera des famines, des restrictions d’eau, la pauvreté, les migrations. Tel est le message de terreur livré par un organisme sans légitimité.

On ignore encore trop souvent que le GIEC est une organisation intergouvernementale dont les membres sont choisis en fonction de critères politiques et non scientifiques. Il a par le passé fourni des données truquées et des prévisions erronées. Quand il prétend dans son rapport que 20% de la ressource en eau potable diminuera pour 7% de la population mondiale, ou que la production de céréale va baisser de 2% par an, c’est du flan.

Une propagande terroriste

Depuis les années 70, les idéologues qui le commanditent ont successivement agité les spectres de l’hiver nucléaire, de la couche d’ozone et du réchauffement global : aujourd’hui que ce mythe a du plomb dans l’aile, on parle plus prudemment de changement climatique. Pour le coup, c’est un changement sémantique stratégique du GIEC et des institutions internationales. Elles insistent désormais sur la multiplication des phénomènes extrêmes, typhons, tempêtes, canicules. Le but est toujours de terroriser le public, comme les almanachs et prophéties du seizième siècle, pour lui faire avaler le changement économique et politique qu’on lui impose. On retrouve la même intention dans les données lancées par l’Organisation mondiale de la santé, selon lesquelles la pollution de l’air aurait causé sept millions de décès en 2012, soit un sur huit et plus de deux fois plus qu’en 2008 – dont cinq millions pour la seule zone Asie Pacifique. Les climatologues savent que le climat dépend dans l’immédiat de l’activité solaire et volcanique, et pour les cycles longs, comme les glaciations qui ont lieu grosso modo tous les cent mille ans, de phénomènes astronomiques : mais le mythe de l’anthropogénèse cultivé par le GIEC et la peur du changement climatique permettent de manipuler les esprits et de leur faire accepter un changement économique et politique mondial.
 
 

Festival d’Avignon : à quoi sert la culture ?

Alors que le FN est en tête de la municipale dans la cité des papes, le directeur du Festival d’Avignon Olivier Py menace de démissionner, et de déménager ce rendez-vous annuel du théâtre. A ceux qui se demandent à quoi sert la culture, il offre une réponse : parmi d’autres mécanismes, à interdire le populisme.

D’abord Olivier Py a jugé « inimaginable » de travailler avec une mairie FN, donc nécessaire de partir, de déménager le Festival d’Avignon. Puis on lui a fait remarquer qu’il n’était qu’un fonctionnaire, et que le Palais des papes accueillait cette manifestation depuis Jean Villars. Alors il a fait machine arrière, assuré que l’édition 2014 aurait lieu ne serait-ce que par bravade (« pour les emmerder »), dit qu’il entrait en « résistance » et qu’il « démissionnerait » ultérieurement, le cas échéant.

Un modèle de subversion antidémocratique

Ce petit Py est un véritable modèle. Du mépris des élites « cultivées » pour le vote populaire et ceux qu’il choisit. De la façon dont un réseau de copains cooptés impose l’idéologie de gauche en France : c’est à quoi sert la culture depuis au moins Jack Lang. De la dérive des fonctionnaires, qui sont payés par la puissance publique et prétendent prendre des décisions qui ne leur appartiennent pas, d’une manière tout à fait comparable aux militaires qui feraient un pronunciamiento. Cette dérive est pratiquée d’une manière caricaturale par les fonctionnaires des institutions internationales, on le voit à la ommission de Bruxelles, qui a usurpé peu à peu une part du pouvoir exécutif et législatif européen en profitant d’un statut privilégié. A son tout petit niveau, Py est là pour empêcher les aspirations jugées populistes exprimées dans un scrutin de s’inscrire dans les faits. Si on change complètement d’échelle et de circonstances historiques, c’est, mutatis mutandis, ce qui s’est passé par exemple en Serbie quand la communauté internationale cornaquée par l’Occident a empêché le pays d’exercer sa souveraineté au Kossovo ou en Bosnie : là-bas, l’action militaire et les pressions économiques internationales ont été nécessaires pour interdire la volonté populaire. En France, pour le moment, il suffit de petites pressions locales, à travers les réseaux des associations, de la culture, de la presse.