Lord Pearson, membre britannique de l’UKIP, affirme que l’islam n’est pas une « religion de paix »

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Lord Pearson a été à la tête du parti indépendantiste britannique UKIP en 2009 et 2010 et en reste membre aujourd’hui encore. L’année dernière, il avait déjà provoqué un tollé dans le royaume en affirmant que l’islam n’était pas une religion de paix.
 
Cette fois-ci, le conservateur britannique a décidé d’écrire un livre sur l’islam avec l’aide de quatre spécialistes du Coran, afin d’éclaircir quelques points de cette religion que les Britanniques doivent comprendre en raison d’une présence islamique massive dans le pays.
 
Le but de son livre est de lancer un débat sur la religion et l’idéologie islamiques, débat qu’il juge aujourd’hui interdit. En parallèle, Lord Pearson prépare une initiative intitulée Pourrions-nous parler de l’islam, pour les mêmes raisons.
 

L’islam, une religion d’amour et de paix :Lord Pearson, de l’UKIP, regrette qu’un débat sur la violence de l’islam soit aujourd’hui interdit

 
Pour Lord Pearson, le débat public sur l’islam est nécessaire parce que « vous l’avez sans doute remarqué, nous ne sommes pas autorisés à en parler ». Ceux qui le font malgré tout sont « étiquetés comme racistes islamophobes ou sont accusés d’inciter à la haine religieuse », a-t-il déclaré au Times.
 
Pour Lord Pearson, il faut cesser de répéter que l’islam est une « religion de paix », parce qu’il « ne l’est clairement pas. » Son livre va détailler deux points que l’auteur juge essentiels à propos du Coran et qui justifient son accusation : le premier point est « l’abrogation… Le principe musulman qui affirme que lorsqu’il y a une contradiction dans le Coran, c’est le verset le plus récent qui annule les précédents. C’est inquiétant parce que [Mahomet] est devenu de plus en plus violent au cours de sa vie, et lorsqu’il est venu à Médine », affirme le conservateur. Le deuxième point qu’il aborde dans son livre est celui de la Hijra. « Après être arrivé à Médine où il est resté cinq ans, il [Mahomet] a affirmé que les gens devaient se convertir, s’exiler ou qu’elles seraient tuées », détaille Lord Pearson.
 

Lord Pearson dénonce la différence de traitement entre islam et christianisme en Grande-Bretagne

 
L’homme politique conservateur dénonce également la différence de traitement qui existe en Grande-Bretagne entre le christianisme, scruté avec suspicion, en proie à la dérision et à la satire, et l’islam, sans cesse protégé.
 
Les propos de Lord Pearson ont immanquablement provoqué l’indignation feinte ou réelle de ses adversaires politiques. Parmi eux, le député travailliste Khalid Mahmood qui a qualifiés ces propos de « bizarres » : « Il est très difficile de prendre cet homme au sérieux lorsqu’il fait des déclarations aussi bizarres. Le prophète a toujours mis un point d’honneur à être en paix avec les gens et n’a jamais converti personne de force », a déclaré le député. Un commentaire historiquement faux puisque la violence de Mahomet n’est un secret pour personne. Les adversaires de Lord Pearson ne risquent donc pas de convaincre avec de tels arguments, encore moins à l’heure où l’islamisme prospère sur le silence trop répandu des autorités musulmanes dites « modérées ».
 

Béatrice Romée