Personne n’est infaillible : c’est à tort qu’en fin de semaine nous avons affirmé que les députés UMP à l’Assemblée de Strasbourg avaient apporté leurs suffrages au vénéneux rapport de Mme Ulrike Lunacek érigeant l’homosexualité, le lesbianisme et la transsexualité au nombre des nouvelles valeurs européennes. En réalité, la majorité d’entre eux a voté contre.
L’analyse du scrutin est formelle.

 
Nous prions donc nos téléspectateurs de nous pardonner cette bévue, c’est l’objet de cet erratum, mais par principe, nous ne corrigerons pas l’information déjà diffusée sur le web. Les modifications permanentes des textes mis en ligne peuvent mener à des tricheries : il est trop facile de répandre de fausses informations, sans assumer ses responsabilités.
Et de toute manière, c’est un procédé qui s’apparente aux retouches constantes de l’histoire par les régimes totalitaires. Un respect strict du texte et des images est nécessaire, même si cela doit passer par la reconnaissance de ses bêtises. Ce n’est sûrement pas la dernière que nous commettrons.
Le présent rectificatif corrige donc notre erreur sans en effacer la trace.

 
Il convient aussi de rappeler que nous nous sommes trompés de bonne foi.
Comme l’a fait remarquer Bruno Gollnisch, le parti populaire européen (PPE), auquel adhèrent les députés UMP, avait souscrit à ce texte en leur nom, et les autres membres de ce groupe ont voté pour l’adoption du rapport. Les élus UMP auraient-ils voté contre, sans le grand rassemblement organisé auparavant par la Manif pour tous et sans l’approche des élections municipales ? Il est permis d’en douter…