Paternité blanche : un problème croissant en Allemagne avec l’afflux des « migrants »

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Les autorités allemandes ont reconnu mardi que l’Allemagne était confrontée à une véritable épidémie de fausses reconnaissances en paternité, avec au moins 5.000 cas par an. Il s’agit de cas où un homme de nationalité allemande, vivant d’allocations, prétend être le père de l’enfant d’une immigrante afin de permettre à cet enfant d’obtenir automatiquement la nationalité allemande et à sa mère d’avoir le droit de rester en Allemagne. Etant sans revenus propres, le père n’a pas à payer de pension alimentaire. Le ministère de l’Intérieur évoque un « phénomène national » en précisant que les 5.000 cas sont uniquement ceux connus du gouvernement et qu’il y en a probablement beaucoup plus. Selon la chaîne de télévision berlinoise RBB, qui a justement diffusé un reportage consacré à ce problème, il y aurait au moins 700 cas dans la seule capitale allemande.
 

La paternité blanche, un moyen pour les enfants de migrants et leur mère de rester en Allemagne

 
Ces paternités blanches sont un moyen de contourner les nouvelles restrictions sur le droit d’asile mises en place depuis 2016 après l’afflux d’immigrants clandestins amplifié par la politique d’ouverture d’Angela Merkel en 2015. Le parquet de Berlin affirme connaître des cas d’hommes allemands ayant faussement reconnu leur paternité pour plus de 10 enfants de « migrants ». Les mères bénéficiaires de ce procédé sont généralement originaires du Vietnam, d’Afrique ou d’Europe de l’Est et elles peuvent payer jusqu’à 5.000 euros pour ce service, ce qui les contraint parfois à se prostituer pour payer le faux père et les intermédiaires. Plutôt que d’emprunter les routes de l’immigration clandestine par la Méditerranée, certaines de ces femmes arrivent tout simplement avec des visas touristiques avant de demander l’asile.
 

Une loi en projet en Allemagne pour lutter contre la paternité blanche

 
Le gouvernement fédéral travaille sur une nouvelle loi pour lutter contre ce phénomène comme il l’a déjà fait en ce qui concerne les mariages blancs. Ce ne sera toutefois pas chose aisée : une loi permettant de vérifier la paternité du déclarant en cas de doute avait déjà été adoptée en 2008 mais avait été invalidée par la Cour constitutionnelle en 2014, à la grande joie des ONG immigrationnistes qui dénonçaient la « culture de la suspicion » face aux immigrés.
 
Les candidats à l’immigration et les trafiquants ne manquent pas d’imagination pour exploiter les faiblesses des démocraties européennes. C’est ainsi qu’en Allemagne certains « migrants » originaires du Moyen-Orient ou d’Afrique préfèrent avouer un homicide réel ou inventé pour ne pas se faire rapatrier dans leur pays d’origine où un tel crime est passible de la peine de mort.
 

Olivier Bault