La migration de masse est responsable du terrorisme affirment des responsables du cabinet de Viktor Orban

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De hauts responsables du cabinet du président de la Hongrie, Viktor Orban, ont mis en cause la crise migratoire à propos des divers attentats et faits de terrorismes qui endeuillent régulièrement l’Europe depuis plusieurs années. Cette migration de masse, qui a amené au moins 1 million de nouveaux réfugiés en Allemagne l’année dernière, et d’innombrables autres migrants en provenance de pays islamiques dans l’ensemble de l’UE, est directement liée au terrorisme, affirment-ils.
 
S’exprimant lundi à la radio hongroise, le chef de cabinet de Viktor Orban, Antal Rogan, a déclaré que « l’immigration illégale et le terrorisme vont main dans la main » : il est « tout à fait clair » que les « terroristes » responsables des attaques récentes, à Paris notamment, étaient des « immigrés illégaux », a-t-il dit. Ce n’est pas vrai à 100 % certes : on dénombre parmi les attaquants des membres de la communauté islamique installés depuis longtemps et tout à fait légalement en Europe, puisque les autorités politiques ont favorisé l’arrivée de migrants fort éloignés sur le plan culturel et religieux des populations autochtones.
 

La migration de masse liée au terrorisme

 
Mais la dénonciation est à prendre au sérieux en général. Selon Antal Rogan, il est grand temps de mettre un point final aux migrations vers l’Europe, et ce d’autant que les peuples d’Europe sont de cet avis. Mais « Bruxelles ne veut pas entendre la voix du peuple », a-t-il souligné. Et de rappeler que là Hongrie, elle, est prête à écouter cette voix : elle organise un referendum sur la politique d’immigration en octobre, referendum qui devrait aboutir à la demande de fermeture des frontières hongroises.
 
Peu avant l’intervention de Rogan, le leader du parti Fidesz au pouvoir en Hongrie, Lajos Kósa, venait d’accuser violemment les responsables de l’Union européenne à la suite de l’attentat de Nice. Notant que l’Europe est très douée pour allumer des bougies et pour créer des hashtags sur Twitter après les massacres terroristes, le parlementaire a déclaré : « Il ne suffit plus d’exprimer des condoléances. L’Europe a changé une fois pour toutes. Bruxelles devrait revenir sur sa position qui se focalise aujourd’hui sur la levée des barrières face aux migrants. »
 
Pour lui, l’Europe occidentale n’a apporté aucune réponse significative aux attentats terroristes : « Que faut-il de plus pour que les leaders de l’Union européenne à Bruxelles reconnaissent que leur politique migratoire est intenable ? » Toutes les attaques terroristes récentes, a-t-il souligné, sont liées aux migrants et à « l’islam radical ».
 

Les membres du cabinet de Viktor Orban dénoncent la politique migratoire européenne

 
En tant que membre du groupe de Visegrad, où elle voisine avec la Slovaquie, la Pologne et la République tchèque, la Hongrie est à la pointe des nations qui résistent aux politiques migratoires imposées par les pays plus riches, « dominants », de l’Europe de l’Ouest, parmi lesquels la France et l’Allemagne sont en pointe. Ce sont ces pays qui ont recours aux possibilités de sanctions prévues par les mécanismes européens pour menacer la Hongrie et ses semblables d’amendes importantes en cas de refus de la migration de masse.
 
Dans la foulée de l’attentat de Nice, le ministre de l’Intérieur polonais, Mariusz Blaszczak, a lui aussi dénoncé la migration de masse, accusant le multiculturalisme et le politiquement correct d’être à la racine du problème de terrorisme auquel l’Europe est exposée. « L’autorité doit protéger les droits, la liberté et la sécurité des citoyens », a-t-il déclaré, ajoutant que si la Pologne n’avait pas largement élu une majorité de droite conservatrice l’an dernier, elle serait elle aussi submergée par le flot des migrants.
 
« Nous avons déjà des milliers de migrants depuis le Proche-Orient et l’Afrique… ces nouveaux-venus d’Afrique et du Proche-Orient ne s’intègrent tout simplement pas », a-t-il osé dire. Dans les pays dotés de lois antiracistes imposées par la maçonnerie, une telle déclaration ne serait pas loin d’être taboue.
 

Anne Dolhein