Contraception : aux Etats-Unis rejet d’une plainte collective contre le dispositif intra-utérin Mirena

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Quelque 1.300 femmes qui demandaient réparation des graves dommages subis du fait du dispositif intra-utérin Mirena de Bayer ont vu leur plainte rejetée par un juge fédéral des Etats-Unis. Le fait que les stérilets – un moyen de « contraception » qui est en fait un abortif très précoce – aient provoqué des perforations utérines n’est pas contesté. Tout le débat a porté sur le moment où cette perforation s’est produite : débat technique et judiciaire qui a permis au juge Cathy Seibel de trouver un moyen de blanchir totalement le laboratoire pharmaceutique.
 
Tout tournait autour de la question de savoir si les perforations utérines reprochées au dispositif Mirena s’étaient produites au moment de l’opération d’insertion dans l’utérus des patientes, ou par la suite. Dans le premier cas, Bayer s’estimait couvert par la mise en garde contre cet « effet indésirable » clairement désigné dans les notices du « contraceptif » ; si c’était plus tard, faute de mise en garde explicite par Bayer, sa responsabilité était engagée.
 

Le dispositif intra-utérin Mirena a blessé des milliers d’Américaines

 
Tant de plaintes se sont accumulées contre Bayer qu’elles ont été rassemblées en une action collective, ce qui a fini par tourner au bénéfice du laboratoire pharmaceutique allemand puisqu’aucune des patientes concernées n’a pu personnellement apporter la preuve des dommages qu’elles avaient subies.
 
Le rejet par le juge Seibel, il y a quatre mois, des témoignages d’experts attestant que les graves blessures causées par Mirena sur les 1.300 plaignantes l’avaient été postérieurement à son implantation chirurgicale, a annihilé les chances de réussite de la procédure. Ce faisant elle a donné d’emblée raison à Bayer, en donnant suite à sa demande de récusation du témoignage, au simple motif que ces témoignages n’étaient pas soutenus par les articles de la presse scientifique. La véracité ou le caractère erroné du témoignage, pivot du procès, n’ont donc pas été examinés.
 
Bayer a soutenu que la perforation utérine subie par ces centaines de femmes avait pu se produire au moment de l’insertion, pour ne se révéler que plus tard. Elles avaient donc pensé à tort que l’opération était réussie alors qu’elles étaient déjà blessées, ont soutenu les avocats, une éventualité dont elles avaient été dûment « averties ».
 

La contraception abortive du laboratoire Bayer blanchie aux Etats-Unis

 
Il est difficile de ne pas penser que le procès a été mené par le pouvoir judiciaire de manière à ne pas pouvoir être gagné par les victimes. C’est en tout cas ce qu’estime le Dr Brian Clowes, directeur de la recherche de Human Life International, pour qui le rejet du témoignage opéré par le juge lui a permis d’attendre quatre mois, puis de rejeter sans autre discussion des accusations pourtant graves.
 
« Pour ces femmes blessées, il fait peu de différence de savoir si le dispositif a lacéré leur utérus pendant l’insertion ou par la suite. Une fois de plus, la culture de mort produit un nouveau “dommage collatéral” dans sa recherche constante de plus en plus de “liberté” sexuelle », a-t-il commenté.
 

Rejet de la plainte collective contre Bayer pour un motif technique

 
La page Facebook consacrée aux effets indésirables de Mirena compte 10.000 membres, des femmes utilisatrices de cet abortif précoce qui témoignent toutes de la difficulté à faire reconnaître les problèmes qu’elles rencontrent, au point que nombre de médecins vont jusqu’à refuser de le retirer quand elles le demandent.
 
Il est vrai que les responsables de la santé, que ce soit à l’OMS ou dans les officines de « santé reproductive » de par le monde, et dans la presse scientifique spécialisée, avec leurs relais dans les médias, font toujours plus de propagande pour ce moyen de « planning familial » qui assure une « contraception » de longue durée (et en fait de nombreux avortements cachés) en empêchant la nidation de l’œuf humain fécondé.
 

Anne Dolhein