Autre vision de la mortalité dûe au « changement climatique » :
des vies vont être sauvées… en hiver !

Mortalité hiver changement climatique
 
Le « changement climatique » pourrait avoir des avantages inattendus pour les Britanniques, se réjouit The Telegraph : moins de personnes mourront de froid en hiver ! Effet collatéral relativement logique de la hausse des températures mondiales envisagée par les instances scientifiques… La toute nouvelle étude publiée dans The Lancet Planetary Health a bien été obligée de prendre en compte ce modèle de compensation « imprévu » et jusque-là largement rejeté.
 
Heureusement pour le mythe et toutes les conséquences politico-sanitaires qu’il entraîne, au niveau mondial, la surmortalité globale dûe au « réchauffement » demeure la plus forte…
 

Des hivers plus cléments et donc moins meurtriers dans certaines régions du globe

 
Ils se disputaient pourtant sur le sujet, arguant de données et de prévisions difficiles à établir (comme si celles liées au réchauffement étaient plus évidentes…).
 
En 2012, une équipe de chercheurs franco-américaine de l’Université de Columbia avait déterminé qu’il était « peu probable que les hivers plus chauds dûs au changement climatique entraînent une baisse significative de la mortalité saisonnière hivernale aux États-Unis et en Europe ». Et deux ans plus tard, un rapport de l’Université d’Exeter, paru dans Nature Climate Change corroborait cette même idée sur la situation en Angleterre et en Écosse, affirmant même que la mortalité hivernale pourrait s’accentuer !
 
Cependant, c’est un fait, bien que de nombreuses régions du monde verront leur taux de mortalité augmenter avec le « réchauffement climatique », dans le nord de l’Europe, la mortalité par temps chaud sera quasi annulée par la diminution des décès par temps froid, voire légèrement diminuée !
Dans les années difficiles, près de 50.000 personnes supplémentaires meurent pendant l’hiver en Grande-Bretagne, par rapport aux mois plus cléments. La nouvelle recherche de The Lancet Planetary Health suggère que la mortalité liée au froid diminuera de 32 à 50 % si les scénarios de changement climatique les plus défavorables se sont produits à la fin du siècle.
 

Un modèle commun de compensation de la mortalité liée au froid

 
« Bien que des études antérieures aient montré une augmentation potentielle de la mortalité liée à la chaleur, on ne savait pas dans quelle mesure cette augmentation serait contrebalancée par une réduction des décès liés au froid. Les effets ont tendance à varier selon les régions, en fonction du climat local et d’autres caractéristiques » explique le professeur Antonio Gasparrini, agrégé de biostatistique et d’épidémiologie à l’École d’hygiène et de médecine tropicale de Londres.
 
Modélisant la façon dont les temps chaud et froid affectent la mortalité des populations, les chercheurs ont utilisé les données réelles de 85 millions de morts entre 1984 et 2015, spécifiques à un large éventail de lieux, prenant en compte différents climats, conditions socio-économiques et démographiques. Selon les quatre scénarios alternatifs de changement climatique (scénarios RCP, « Representative Concentration Pathway ») établis par le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), en 2014, les taux de mortalité diffèrent.
 
Dans le pire scénario, (RCP 8.5), qui suppose que les émissions de gaz à effet de serre continuent d’augmenter tout au long du 21ème siècle (et que donc les températures augmenteraient dans leur logique), les auteurs montrent la possibilité d’augmentations nettes extrêmement importantes de la mortalité dans les régions dominées par des climats plus chauds, tels que l’Amérique centrale et l’Amérique du Sud, l’Europe du Sud et l’Asie du Sud-Est (+12,7 %).
 
Mais en Europe du Nord, en Asie de l’Est et en Australie, le réchauffement moins intense et la forte diminution des décès liés au froid peuvent ne pas entraîner de changement net ou une réduction marginale des décès liés à la température.
 

Le changement climatique doit tuer

 
Pour une fois qu’une bonne nouvelle du réchauffement climatique nous vient de ses partisans…
 
Mais que les alarmistes se rassurent, l’étude, la plus grande réalisée à ce jour pour examiner les impacts sur la santé causés par les hausses de température mondiales, montre que, globalement, lorsque les températures mondiales augmentent, la hausse des taux de mortalité par temps chaud l’emporte sur toute diminution des décès par temps froid, de nombreuses régions étant confrontées à une forte augmentation nette des taux de mortalité.
 
C’est quand même l’idée qui doit demeurer maîtresse… que le changement climatique tue !
 
Antonio Gasparrini commence d’ailleurs l’étude par ces mots : « Le changement climatique est maintenant largement reconnu comme la plus grande menace mondiale du 21e siècle ». Une affirmation pour le moins péremptoire et décalée, surtout par rapport à l’étude. D’autant que les auteurs reconnaissent les limites de leur travail, en particulier le fait que les mécanismes d’adaptation n’ont pas été pris en compte…
 
Et pourtant leur seule conclusion est la dernière : « Si les pays adhèrent à l’Accord de Paris, qui empêche le réchauffement de dépasser 2 ° C, l’augmentation de la mortalité ne se situera qu’entre -0,4 % et 0,6 % dans toutes les régions ». La solution est encore et toujours dans la politique mondialiste.
 

Clémentine Jallais