Un moustique génétiquement modifié pour ne plus transmettre la malaria

Et cela fonctionne ! Des chercheurs américains ont utilisé l’ingénierie génétique Crispr pour insérer des anticorps dans des moustiques qui véhiculent cette maladie tueuse : la modification génétique, « étonnamment » selon les chercheurs de l’université de Californie, est transmise à 99,5 % de leurs héritiers.
 
Actuellement, la malaria tue près de 450.000 personnes par an, 60 % de moins qu’en 2000 toutefois.
 
La manipulation génétique concerne le moustique Anopheles stephensi responsable de 12 % des infections de malaria en Inde.
 
Elle était associée à une autre modification qui donnait au moustique des yeux rouges fluorescents, pour identifier plus facilement les descendants porteurs de l’ADN modifié.