LE BILLET
Dopage : Nadal traîne en justice Roselyne Bachelot, ancien ministre de la santé et des sports

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Roselyne Bachelot fut un ministre de la santé et des sports désastreux, elle fait une chroniqueuse télé déplorable : comme elle a accusé sans preuve le champion de tennis Rafael Nadal de dopage, celui-ci la traîne en justice pour l’exemple. Un beau match en perspective.
 
Roselyne Bachelot, cette grosse dame grivoise et mal habillée, affiche en sa personne toutes les tares du système politico-médiatique qui sort par les yeux aux peuples d’Europe : légèreté, opinion toute faite, conformisme, moralisme, complaisance, esprit de corps d’une caste décadente et dépravée. Lorsque la vedette du tennis russe Maria Sharapova a été convaincue de dopage, ladite Roselyne Bachelot a cru devoir se faire mousser en accusant Nadal de dissimuler un contrôle antidopage positif en simulant une blessure.
 

Quand Roselyne Bachelot accusait sans nuance Nadal de dopage

 
L’accusation était sans nuance : « On sait que la fameuse blessure de Rafael Nadal, quand il a été arrêté sept mois, est certainement due à un contrôle positif ». On ne la fait pas à un ancien ministre de la santé et des sports ! Sauf que cette accusation ne se fonde sur rien. L’oncle et l’entraineur de Nadal, Toni Nadal, déplora immédiatement qu’une « imbécile comme celle-là » affirme sans preuve « n’importe quelle horreur », immédiatement appuyé par le comité olympique espagnol, regrettant, lui, les « déclarations malheureuses et sans fondement » de Roselyne Bachelot. Quant à Nadal, qui se définit comme « un joueur complètement propre », ces accusations le « fatiguent ».
 

L’ancien ministre de la santé et des sports fragile devant la justice

 
Au point qu’il traîne aujourd’hui en justice Roselyne Bachelot. Il prétend ainsi défendre « son intégrité et son image (et) les valeurs » qu’il a illustrées pendant sa carrière. Surtout, il « souhaite faire en sorte qu’une personne publique ne puisse plus lancer, par voie médiatique, des accusations injurieuses contre un athlète sans preuves ni fondements, sans que cela reste impuni ». En somme, commencer à curer les écuries d’Augias du n’importe quoi médiatique.
Roselyne Bachelot, qui fut un moment l’égérie d’une certaine droite de l’argent et des non-valeurs, sur la ligne sociétale d’un Hollande, s’était illustrée, ministre de la Santé, par l’achat massif de réserves inutiles de vaccin H1N1 et, ministre des sports, par une connaissance des sports qui ne paraissait pas encyclopédique. Chroniqueuse à scandales, elle se trouve aujourd’hui rattrapée par sa légèreté. Et par Rafael Nadal, qui a bien des défauts, mais n’est pas réputé pour abandonner un match.
 

Pauline Mille