Une leçon pour l’Europe :
Nétanyahou défend l’identité d’Israël contre les migrants

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Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu parle avec les résidents du sud de Tel Aviv lors d’une visite dans la ville, le 31 août 2017.

 
Le premier ministre d’Israël Benjamin Nétanyahou défend l’intégrité et l’identité de son pays en purgeant partiellement le pays de ses migrants clandestins. Une leçon à l’Europe endormie par Bruxelles et les autorités morales maçonniques. Mais l’exercice a ses limites.
 
L’antisémitisme et l’antisionisme de certains antimondialistes les empêchent de voir l’exemple que donne Israël en matière de lutte contre les migrants et d’en tirer la leçon. Pourtant, Benjamin Nétanyahou a entrepris de lutter contre l’immigration indésirable, ou l’invasion des migrants, tant par un travail sémantique indispensable que par une action incomplète mais efficace.
 

Pour Nétanyahou, les migrants économiques menacent l’identité d’Israël

 
Le 31 aout, le premier ministre d’Israël visitait les quartiers du sud de la capitale, Tel Aviv, près de la gare routière qui sont durement frappés par un afflux de migrants pareil à un vol de sauterelles, qui amènent saleté et insécurité et paupérisent immanquablement les lieux et leurs habitants légitimes. Il n’a pas manqué, en bon politicien, de faire sa propagande : « Nous allons rendre le sud de Tel-Aviv aux citoyens d’Israël ».
 
Plus sérieusement, après le conseil des ministres de dimanche, il a déploré la présence massive « d’infiltrés illégaux », dont il a précisé le statut sans égard pour la doxa mondialistes. Selon lui, ce ne sont pas des « réfugiés », mais des « migrants économiques », que l’on droit traiter comme tels. En quelques mots il a prouvé qu’un premier ministre peut rétablir la vérité et se donner ainsi les moyens d’agir conformément aux vœux et intérêts de son peuple.
 

Nétanyahou défend son peuple, c’est une leçon pour l’Europe

 
Ces migrants africains, venus pour la plupart du Soudan et de l’Erythrée sont passés par le Sinaï pour pénétrer illégalement en Israël. On estime leur nombre à soixante mille (estimation basse), et Nétanyahou se targue d’en avoir reconduit vingt mille à la frontière. Il a en 2011 lancé la construction d’une clôture, comme un vulgaire Orban. Et il s’en est félicité : sans cela, « il y avait une menace pour le futur » sur l’identité et la sécurité d’Israël. Ces migrants noirs musulmans, qui ont leurs propres lois et leurs propres mœurs, sont incompatibles avec l’identité d’Israël.
 
Reste que les deux tiers des migrants clandestins, des « infiltrés illégaux », comme il les nomme, n’ont pas été expulsés, et c’est là le problème. Même un homme présenté comme extrémiste, et qui joue de cette image, reste très en deçà de ce qu’il faudrait faire. L’exemple de Nétanyahou et d’Israël montre que l’échelon politique ne suffit pas, c’est la reconquête culturelle, idéologique, spirituelle, qui seule peut donner le courage aux décideurs de suivre la volonté populaire.
 

Pauline Mille