Le Britannique Nigel Farage sauve son groupe européen

Nigel Farage groupe europeen
 
Nigel Farage peut souffler ! Il vient de réussir à sauver son groupe européen, Europe de la liberté et de la démocratie directe, en recueillant, à la veille du jour où la dissolution devait être déclarée, l’adhésion d’un député européen polonais – adhésion qui lui permet de respecter à nouveau les critères permettant la constitution d’un groupe au Parlement. Il s’agit de Robert Jaroslaw Iwaszkiewicz, membre du Congrès de la Nouvelle Droite polonaise.
 

Un groupe européen opposé à la bureaucratie européenne

 
« Pour paraphraser Mark Twain, a lancé le patron de l’UKIP, visiblement satisfait, “les rumeurs concernant notre mort sont très exagérées”. »
 
« J’ai rejoint le groupe de l’EFDD, car nous partageons deux valeurs importantes : l’opposition à la bureaucratie européenne et l’adhésion aux marchés libres, deux points que soutient fermement la délégation de l’UKIP », a déclaré pour sa part Robert Jaroslaw Iwaszkiewicz, ingénieur et entrepreneur agricole.
 
Apparemment, l’administration du Parlement européen en est restée pantoise, au point qu’il semble qu’elle n’ait toujours pas fait de déclaration sur ledit groupe.
 

Nigel Farage dénonce le déni européen de démocratie

 
Quant à Nigel Farage, il paraît en pleine forme. Mercredi, à l’occasion du vote d’investiture de la nouvelle Commission européenne, qui sera présidée par le Luxembourgeois Jean-Claude Juncker, il s’est livré à un de ces numéros dont il a le secret et qui mettent en général les rieurs de son côté.
 
« (…) La Commission, c’est l’exécutif, c’est le gouvernement de l’Europe, et elle a le droit exclusif de proposer des lois. (…) La méthode communautaire que vous vantiez ce matin, a-t-il ajouté à l’adresse de Jean-Claude Juncker, le moyen par lequel la Commission européenne crée les lois et les conserve, est en fait l’ennemi ultime du concept de démocratie. (…) Parce que cela veut dire que pour tous les Etats-membres, il n’y a rien que l’électorat puisse faire pour modifier la moindre virgule d’une loi européenne. (…) Je pense qu’il s’agit là de la dernière Commission européenne qui gouverne la Grande-Bretagne, parce que dans les cinq prochaines années nous serons sortis de l’Union européenne. »