La NOAA, complice de la politique du climat des réchauffistes de l’ONU ?

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Un grand nombre de scientifiques alarmistes eux-mêmes le reconnaissent : après avoir modestement augmenté pendant une grande partie du XXe siècle, les températures demeurent globalement stables depuis une vingtaine d’années. Dr. Thomas R. Karl, alors directeur de l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique (NOAA), publia pourtant en 2015 – excellent complice del’ONU – un article très controversé dans le journal Science, intitulé « The Pausebuster », qui niait l’existence de la stabilisation des températures tout en affirmant que le réchauffement climatique était bien plus rapide que ne l’envisageaient les scientifiques.
 
A la suite de cette publication, la NOAA, assignée par les députés à rendre ses données publiques, n’a pas hésité à faire obstruction, s’opposant par là-même à l’activité légale de surveillance par le Congrès de ses administrations. Le rapport de la NOAA servait en réalité des intérêts politiques : publié avant la conférence de Paris sur le climat, il permettait de résoudre l’épineux problème posé par le constat de la stabilisation des températures, afin d’imposer le plan climatique outrageusement drastique et dispendieux orchestré par les Nations unies, en collaboration avec Obama et les principaux leaders mondiaux. Avec l’arrivée de Trump à la Maison Blanche, les climato-sceptiques ont le vent en poupe, et pourraient bien obtenir les données du rapport qu’ils réclament… Faut-il s’attendre à un nouveau scandale ?
 

Le rapport de la NOAA : le Congrès demande des comptes

 
Comment le rapport de Thomas Karl a-t-il pu arriver à une conclusion aussi ahurissante, alors que la plus grande partie de la communauté scientifique défend le contraire, au regard des données satellites ou des relevés océaniques ou terrestres ? C’est ce que cherchent à savoir depuis deux ans les membres du House Committee on Science, Space and Technology et leur président, le Républicain Lamar Smith. En 2015, ils n’avaient pas obtenu gain de cause, mais les temps ont changé : aujourd’hui, Trump s’est prononcé pour un retrait des Etats-Unis du traité de Paris, et la NOAA a changé d’administrateur. De plus, le Comité de Smith a maintenant le soutien d’un brillant expert : Dr. John Bates.
 
John Bates a fait partie jadis de la NOAA, dont il était l’un des principaux scientifiques sur les questions du réchauffement climatique ; il y était même responsable des archives de données climatiques. Bates a émis de sérieux doutes sur l’authenticité scientifique du rapport de Karl qui est, d’après lui, très nettement orienté en faveur du réchauffement climatique, avec un minimum de documents à l’appui. A ce sujet, Bates a publié en février dernier un long article sur le site internet de Judith Curry, une scientifique de grand renom qui vient de quitter sa chair à l’université de Géorgie à cause de ce qu’elle appelle « la folie dans le domaine de la science du climat ». Pour Bates, l’article de Karl a pour but « de discréditer l’idée d’un hiatus [c’est-à-dire d’une stabilisation] du réchauffement climatique et de précipiter la publication d’un papier qui influence les débats nationaux et internationaux sur la question de la politique climatique. »
 

La NOAA refuse de livrer ses données sur le climat

 
Le 14 février dernier, Smith a une nouvelle fois demandé à la NOAA de lui transmettre les données du rapport, conformément aux prérogatives constitutionnelles du Congrès. Comme on pouvait s’y attendre, les alarmistes ont répondu à cette attaque en prenant pour cible leur accusateur, John Bates. Le New York Times, qui, à de nombreuses reprises, a fait preuve d’un véritable fanatisme sur la question du climat, a cherché à déconsidérer Bates, en assimilant sa querelle avec la NOAA à un conflit de pouvoir : Bates n’aurait pas eu la promotion qu’il demandait dans cette administration, ce qui expliquerait son attitude et les idées qu’il défend aujourd’hui.
 

Les réchauffistes de l’ONU nient la « pause » du réchauffement

 
Quoi qu’il en soit, la seule façon de faire la vérité est de rendre les données publiques. Le Times, ainsi que tous les chantres de la transparence gouvernementale devraient réclamer cela haut et fort… Le fait qu’ils tentent tous d’empêcher l’examen du Congrès en dit long.