Obama condamne la gestion par décret présidentiel, puis l’utilise, sans opposition

Obama condamne gestion decret presidentiel
 
Barack Obama vient de décider de régulariser des millions de clandestins aux Etats-Unis par décret présidentiel, en se passant de l’avis du Congrès et au terme de mois de débats houleux sur le sujet.
 
Pourtant le président avait manifesté lui-même plusieurs fois son opposition à un tel comportement, qu’il jugeait totalitaire.
 

Décret présidentiel : un mode de gestion condamné par Obama

 
En mars 2011, il déclarait : » [Certains mettent en avant] la notion selon laquelle je pourrais suspendre les expulsions par décret présidentiel. Ce n’est pas le cas. Parce qu’il y a des lois que le Congrès a votées. Il y a assez de loi qui sont très claires sur la façon selon laquelle nous devons faire respecter notre système d’immigration. Pour moi, ignorer ces mandats du Congrès en agissant par décret présidentiel serait non-conforme à mon rôle de président ».
 
En avril suivant, il déclarait : « Je sais que certains espèrent que je passe outre le Congrès pour changer moi-même la loi. Mais ce n’est pas ainsi que fonctionne une démocratie. La démocratie c’est difficile, mais c’est juste ».
 
Une phrase qu’il a répété ensuite à de multiples reprises, lors de meeting ou d’interviews et qui fait désormais de lui un dictateur, selon son propre jugement.
 

Obama utilise les décrets présidentiels sans rencontrer d’opposition

 
Il a donc changé d’avis, sans susciter, curieusement, aucune opposition sérieuse. Cela établit une collusion entre les élites républicaines et démocrates, à la fois dans l’ouverture à l’immigration et dans l’usage de procédures illégales et totalitaires. Ce qui commence à inquiéter certains minoritaires.
 
Interrogé ce week-end, le député républicain Michele Bachmann a affirmé qu’elle avait été «&nbsp ;stupéfaite » lorsque le parti républicain a décidé, lors de sa rencontre hebdomadaire, de pas s’opposer au président américain sur la question «&nbsp ;ils ont agi comme si cette amnistie n’était pas un problème. Ils ont dit que le président allait faire ce qu’il allait faire mais que nous ne descendrions pas dans l’arène contre lui. Nous n’allons pas nous engager et nous allons plutôt parler de nos solutions positives sur les questions de travail, d’économie, d’éducation et d’industrie ».