ONU : un groupe LGBT veut faire classer les thérapies de « réorientation » sexuelle comme torture

ONU un groupe LGBT veut faire classer les thérapies de « réorientation » sexuelle comme torture
 
Le National Center for Lesbian Rights américain veut faire condamner au niveau mondial les thérapies d’aide aux personnes désirant se débarrasser d’une attirance homosexuelles : le groupe LGBT s’adressera au groupe ad hoc de l’ONU à Genève le mois prochain pour faire classer ces conseils en « réorientation » sexuelle comme torture.
 
Le NCLR doit être entendu par le comité de l’ONU contre la torture qui sera invité à assimiler ces conseils de réorientation sexuelle à un « traitement cruel, inhumain ou dégradant » – alors même que ces thérapies répondent à un choix de la part des personnes concernées.
 

« Sauver les vies » de jeunes LGBT de la « torture » !

 
Le propos peut sembler ubuesque mais le fait est que le NCLR a fait condamner ces thérapies de « conversion », comme on les appelle aux Etats-Unis, dans l’Etat de Californie, pour les mineurs, au nom des « droits de l’homme ». La mesure pourrait « sauver d’innombrables vies aux jeunes LGBT aux Etats-Unis et dans le monde », prétend le groupe LGBT. Son avocat, Samantha Ames, affirme même que les thérapies de réorientation sexuelles sont à l’origine d’une « crise » aux Etats-Unis que l’ONU « peut et doit prendre en compte ».
 
Les campagnes contre ces thérapies se fondent sur des pratiques utilisées par certains praticiens des décennies en arrière : elles consistaient à créer une « aversion » pour les pratiques homosexuelles en les associant, par l’administration de chocs électriques par exemple, à des sentiments négatifs.
 

L’ONU a priori contre les thérapies de réorientation sexuelle

A l’heure actuelle il n’a pas été possible d’identifier un seul thérapeute ayant recours à ces pratiques. Mais on a pu vérifier que de nombreux comptes-rendus mis en avant pour dénoncer ces « thérapies d’aversion » ne sont pas fondés sur la réalité.
 
Le groupe LGBT devrait être bien accueilli à Genève : le rapporteur spécial de l’ONU « sur la torture et autres traitements ou punitions cruels, inhumains ou dégradants » a publié un rapport condamnant les thérapies de réorientation et demandant des restrictions mondiales sur cette pratique.