La crise des migrants syriens révèle la « préférence islamique » de l’administration Obama

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La décision de Barack Obama et de son administration d’accueillir plusieurs dizaines de milliers de « migrants » syriens aux Etats-Unis n’a pas, pour l’instant, abouti à l’entrée d’autant de réfugiés. Mais sur les 934 qui sont effectivement arrivés et qui ont obtenu un statut légal entre octobre 2014 et août de cette année, seuls 28 étaient chrétiens, sur un total de 700.000 chrétiens syriens actuellement en attente de visa. Tous les autres sont musulmans. Ce fait à lui seul révèle une réalité confirmée par bien d’autres indices : en ce qui concerne l’accueil des demandeurs d’asile, les Etats-Unis pratiquent une véritable « préférence islamique ».
 
Steve Byas, professeur d’histoire à Hillsdale Free Will Baptist College de Moore, Oklahoma, a relevé plusieurs cas de cette « préférence islamique » qui paraît étrange à l’heure où des islamistes – une petite minorité, certes, parmi les musulmans, mais suffisamment dangereuse pour qu’on y prête attention – profitent du flux de réfugiés pour pénétrer dans les pays occidentaux.
 

Dans la crise des migrants, les Etats-Unis piochent les réfugiés musulmans

 
C’est Barack Obama lui-même qui a proclamé son refus de « trier » parmi les réfugiés, alors qu’on lui proposait d’accueillir davantage de réfugiés chrétiens. Une suggestion « honteuse », selon le président des Etats-Unis : « Nous ne mesurons pas notre compassion à travers des évaluations religieuses. » Bill Clinton – autre représentant clef de la gauche américaine – venait d’affirmer : « L’islam n’est pas notre adversaire. Les musulmans sont un peuple pacifique et tolérant et ils n’ont absolument rien à voir avec le terrorisme. »
 
Les règles régissant l’accueil des réfugiés, qu’elles émanent de l’ONU ou des Etats-Unis, autorisent pourtant de tenir compte de leur religion – mais aussi leur nationalité, leur ethnie, etc. – lorsqu’ils sont persécutés ou craignent à bon droit de l’être. Les chrétiens d’Orient n’ont plus à faire la preuve de cela : c’est vrai historiquement et actuellement.
 
Steve Byas cite une conférence donnée par l’archevêque chaldéen Bachar Warda en compagnie de l’évêque melkite Jean-Clément Jeanbart, en août dernier : ce sont eux qui ont produit les données fédérales sur les 906 musulmans et les 28 chrétiens, ce qui ne peut résulter du hasard.
 

Chrétiens d’Irak ou de Syrie : ils ont plus de mal à obtenir un statut aux Etats-Unis que les autres

 
27 chaldéens qui avaient réussi à rejoindre le Mexique au printemps ont essayé d’obtenir le droit d’asile aux Etats-Unis qu’ils ont rejoints par la frontière terrestre. Bien qu’ils aient tous des proches installés aux Etats-Unis ils ont été placés en détention et les autorités douanières ont demandé qu’ils soient déportés. Selon Jim Jacobson, président de Christian Freedom International, c’est un facteur « extrêmement troublant » : « Jusqu’à lors, avoir sur place un membre de la famille qui puisse se porter garant a toujours été un élément très favorable pour le règlement des demandes d’asile. Les chrétiens subissent des tortures et des atrocités indicibles des mains de l’Etat islamique. »
 
La « préférence islamique » dont font preuve les autorités américaines est également induite par leur choix de passer par les agences de l’ONU pour les réfugiés pour recueillir des demandeurs d’asile. Or les camps gérés par ses agences des lieux où les chrétiens sont exposés à l’hostilité des musulmans, et ils ont tendance à les éviter. En soi, cela n’empêche pas l’administration américaine de traiter leurs demandes. En pratique, c’est ce qui se passe…
 

Barack Obama et son administration ferment les yeux devant l’exode des chrétiens d’Orient

 
Aujourd’hui, le Proche-Orient compte 4 % de chrétiens. Ils étaient 15 % il y a cent ans. Aujourd’hui, l’Irak compte quelque 500.000 chrétiens. Ils étaient 1 million et demi avant la guerre menée par George Bush. Persécutés, contraints à la fuite pour survivre, ils quittent le berceau du christianisme mais ne trouvent guère refuge dans les pays qui devraient les accueillir au nom d’une fraternité dans la foi.
 
Pourquoi ? Steve Byas note que cela paraît incohérent : la charia n’est-elle pas infiniment plus éloignée du style de vie occidental que la loi d’amour de l’Evangile ?
 
« Une réponse possible est que la gauche et l’islam extrémiste ont un ennemi commun : le christianisme. Peut-être la gauche estime-t-elle que l’islam ne menace pas leurs plans globalistes en vue d’un gouvernement mondial, contrairement aux chrétiens fervents », écrit-il.
 
Il est clair en tout cas que bien des pays occidentaux – sauf ceux qui ont connu le communisme en Europe de l’Est – partagent un même langage lénifiant à propos de l’islam.
 

Anne Dolhein