Quand l’université plume les pigeons – étudiants

pigeons étudiants

Un fonds d’aide aux étudiants, nourri par le contribuable et les étudiants eux-mêmes, finance en fait un syndicat politique et des initiatives politiquement correctes. Avec la complicité des universités qui plument les pigeons-étudiants.

 

Il existe en France un Fonds de Solidarité et de Développement des Initiatives Etudiantes (FSDIE), alimenté par une partie des droits d’inscription payés chaque année par les étudiants, auxquels s’ajoutent quelques aides extérieures venues des conseils régionaux par exemple. Chaque année, un arrêté ministériel décide de la somme minimum obligatoire reversée par inscription, cette année fixée à 16 euros.
Ainsi abondé, le FSDIE disposait pour l’année 2011-2012 d’un budget de 16 millions d’euros. A l’origine cet argent était destiné à financer des projets portés par des étudiants, ou à aider des étudiants en difficulté. L’intention est louable, mais aucun critère national ne définit les projets éligibles, de sorte que chaque université se trouve libre de répartir les fonds à son gré. Qui plus est, sans aucune obligation de publication des comptes : les étudiants pourront donc ou non, selon le bon vouloir de leurs administrations, savoir où part leur argent.
Cette opacité entraîne des abus. A titre d’exemple on peut trouver dans le rapport annuel du ministère de la Recherche et de l’enseignement supérieur (diffusé seulement auprès des universités, qui choisiront ou non de le diffuser) des commentaires du type : «Ces dépenses ne respectent pas à proprement parler la destination première du FSDIE »… Appréciez la rigueur.

 

Des millions pas perdus pour tout le monde
Mais ce n’est pas tout. A la fin de chaque exercice, l’argent non utilisé est reporté sur l’année suivante. Or si l’on examine les comptes, on découvre qu’en 2009-2010, il restait 2,6 millions d’euros, et que seuls 715. 000 euros ont été reversés… Le reste, soit près de deux millions, est introuvable…
Sauf que Mais parfois, grâce aux publications de quelques universités, on découvre à qui profitent ces fonds… sans aucune surprise !
LGBT d’abord, évidemment. Ainsi un projet de court métrage de fiction traitant de « l’homophobie » a été subventionné à hauteur de 5.500€ à Toulouse II – Le Mirail, 6.500€ ont été attribués au financement d’un court métrage « rouge amour » abordant les émois homosexuels naissant d’un adolescent à Lille III, le fond a également permis de financer un char pour la gay pride à Paris Sud…
On trouve aussi des aides financières attribuées à … l’UNEF ! Le syndicat étudiant d’extrême gauche profite tour à tour de 1.000€ pour sa communication, 1.200€ pour l’édition ou la diffusion de ces revenus, 500€ pour former ses élus…
Vient très logiquement ensuite le financement de l’antiracisme avec des aides pour un festival contre le racisme, une semaine de prévention, une semaine contre le racisme…
Comme si ça ne suffisait pas, on y trouve également des financements de « l’ouverture à la diversité » : 1.000€ pour l’organisation des « journées culturelles de l’étudiant gabonais » ou 200€ pour des expositions, conférences afin de découvrir le Sénégal et l’Afrique à Tours, 1.500€ pour l’association des gabonais de Lorient à l’université de Bretagne Sud, 6.000€ pour un festival de musique afro-caribéenne à Orléans…
Bref, ce fond n’est autre qu’une façon de plumer les pigeons – étudiants à leur insu (puisque rares sont les universités qui mentionnent l’existence du FSDIE) pour financer toutes sortes de projets idéologiques qui ne les aideront certainement pas à mieux réussir leurs études !