Au nom de la « protection de l’environnement » et de la lutte contre le réchauffement climatique, Obama présente de nouvelles règlementations sur le charbon, dramatiques pour l’économie

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La « protection de l’environnement » n’en finit plus de servir de prétexte à la ruine des pays développés, par le biais de multiples règlementations et régulations imposées aux entreprises et aux industries. Aux Etats-Unis, Barack Obama a détaillé lundi de nouveaux objectifs fixés aux centrales thermiques américaines, plus ambitieux encore que ceux qui avaient été présentés en juin 2014. Avant 2030, les Etats-Unis devront donc réduire de 32 % les émissions de gaz à effet de serre liées à la production d’électricité, par rapport aux niveaux enregistrés en 2005. L’année dernière, le président américain avait annoncé une réduction de 30 %.
 
La responsabilité de l’Homme dans le « réchauffement climatique » ne repose sur aucune donnée scientifique sérieuse, mais elle sert malgré tout de prétexte aux gouvernements occidentaux pour mettre leurs industries à genoux. C’est exactement ce que fait, une fois de plus, Barack Obama puisque les centrales thermiques au charbon comptent encore pour plus de la moitié de la production d’électricité dans 14 États et pour un tiers dans 25 autres. Dans trois États, la Virginie occidentale, le Kentucky et le Wyoming, cette part est même supérieure à 87 %.
 

Avec ses règlementations sur l’environnement, Obama précipite la ruine des Etats-Unis en menaçant 1.200 centrales à charbon

 
Au total, les Etats-Unis comptent encore 1.200 centrales à charbon qui sont clairement menacées par ces trop nombreuses règlementations de l’EPA.
 
Le Plan américain pour une énergie propre, piloté par la très mondialiste Agence de protection de l’environnement (EPA) prévoit une transition écologique catastrophique pour les industriels américains. Les États ne pourront plus miser sur l’efficacité énergétique ou le remplacement du charbon par le gaz de schiste puisque sa production entraîne des émissions de méthane réputé plus polluant encore que le CO2.
 
Les industries devront utiliser des énergies renouvelables, comme le solaire ou l’éolien. La transition s’avère bien trop onéreuse pour nombre de ces industries. La ruine se profile, malgré les promesses de subventions fédérales : ruine des industries mais aussi ruine du pays qui voit ses charges augmenter considérablement sans aucun retour. Certains opposants ont d’ailleurs affirmé qu’une réduction de la part de charbon dans la production d’électricité serait indissociable d’une hausse des factures pour les ménages, un point contesté qui relève pourtant de la pure logique. Mais les Américains n’ont de toute façon pas le choix.
 
Obama n’a pas de majorité au Congrès, majoritairement républicain, sur les questions environnementales. Les régulations et règlementations sont donc imposées par un autre biais : la voix règlementaire, grâce à l’EPA, forte d’un arrêt de la Cour suprême rendu en 2007.
 

Au nom de la lutte contre le réchauffement climatique, l’EPA impose des règlementations asphyxiantes

 
En 2007, la Cour suprême adécidé que le dioxyde de carbone est un polluant et que l’agence est donc fondée, en vertu du Clean Air Act adopté quatre décennies plus tôt, à lutter contre ses émissions.
 
Le procédé est parfaitement totalitaire, puisqu’aucune donnée tangible ne peut être utilisée pour accuser l’Homme d’être responsable du réchauffement climatique. Plusieurs hommes politiques ont donc déjà apporté leur soutien à l’industrie du charbon, et appelé les États fédérés dépendants du charbon à se lancer dans une guerre sans merci contre l’intrusion de l’État fédéral dans des affaires qui ne relèvent pas de sa responsabilité.
 
Cette résistance sera essentielle contre les ambitions totalitaires des défenseurs de l’environnement, qui ont pour but la ruine des pays développés au profit des pays en développement et d’un collectivisme mondialiste.
 
En effet, pendant que les gouvernements occidentaux multiplient les régulations qui détruisent les économies de leurs pays, les activités « polluantes » sont transférées dans des pays en développement. Les réglementations édictées par les gouvernements permettent de contrôler toutes les industries et toute la société, tandis que l’ONU impose ses règles à tous les pays. Ce programme totalitaire, mondial et mondialiste n’étonne en rien : la révolution écologique a été lancée par Gorbatchev au moment de la perestroïka, à l’heure où la « disparition » du communisme était annoncée…
 

Béatrice Romée