Réflexions sur le synode sur la famille : une Eglise qui change, une Eglise qui écoute

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L’Eglise sort secouée de trois semaines de synode sur la famille, qui ont à la fois apporté la preuve du souci d’une majorité de pères synodaux de sauvegarder la foi et la morale, et celle de l’organisation très peaufinée d’une minorité agissante qui voulait à tout prix obtenir des ouvertures en direction d’une « normalisation » à l’égard du monde moderne. A propos de la famille elle-même, il n’y a pas eu de développement doctrinal, pas d’enrichissement de la réflexion. Les choses se sont posées en termes de conflit et la presse peine à se décider : qui a gagné, des « conservateurs » ou des « progressistes » ? Mais tous ou à peu près s’accordent à dire que le pape François était du côté des réformistes, ce qui devient de plus en plus difficile à remettre en cause. Qu’il ait gagné en obtenant un « consensus » inespéré sur des portes ouvertes ou perdu en voyant l’essentiel de l’Instrumentum laboris démantelé, le voici clairement rangé parmi les partisans du cardinal Kasper. C’est dire si ce synode est un événement de taille dans l’histoire de l’Eglise, une Eglise qui « change de direction », « une Eglise qui change, une Eglise qui écoute », a-t-on pu entendre de la part de pères synodaux enchantés. Voilà qui mérite plus ample réflexion…
 
D’emblée, il faut poser le cadre. Les cardinaux, les évêques, proposent, le pape dispose – et François, grand chantre de la « collégialité », de la « synodalité » et de la décentralisation, a prouvé que sa conception du pouvoir est autocratique. Ainsi donc, le synode a eu lieu, avec ses étapes successives, mais la décision fracassante et précipitée de modifier la procédure des déclarations de nullité des mariages a précédé le synode ordinaire de manière inattendue, assurant s’appuyer sur la volonté du synode extraordinaire sur la famille en 2014. Mais c’était simplement une question soulevée à ce moment-là…
 

Le synode sur la famille, élément d’une stratégie

 
Décision précipitée ? C’est ainsi qu’elle est apparue puisque les principaux canonistes de l’Eglise et bien des dicastères impliqués dans les conséquences de la décision n’ont même pas été associés à la réflexion sur le changement, qui a bien des égards s’apparente à une révolution. Pourtant dans l’esprit du pape François elle était prévue dès la fin des JMJ de 2013, alors que le pape annonçait à mots couverts cette réforme lors de son voyage du retour de Rio de Janeiro. Pour le bien ou pour le mal, il est clair qu’il sait ce qu’il veut, il sait où il va, et il sait quel chemin il compte emprunter.
 
Autrement dit, le contenu du rapport final du synode importe peu, même si l’on peut imaginer que le pape François ne s’écartera pas – sauf miracle – de manière spectaculaire du « consensus » qu’il a obtenu. Cette réflexion oblige à deux constats : premièrement, la situation n’est pas claire et force est de dire que François est bien le pape de la confusion, ce qui devrait être suffisant pour inciter les catholiques fidèles à quelque tristesse objective et beaucoup de prières pour l’Eglise et le Saint-Père… Et deuxièmement, l’existence d’un clivage au sein de l’Eglise a été clairement mise en évidence. Et cela est motif à la fois aux regrets et à l’espoir. Car si l’on peut déplorer qu’un parti dans l’Eglise en soit toujours à vouloir miner ses enseignements – ainsi que cela s’était passé pour Humanae vitae – on peut se réjouir aussi de la mobilisation très forte, en cette année 2015, pour sauvegarder son enseignement traditionnel sur la famille et sur le mariage.
 

La famille et le mariage, la cible des idéologues

 
Pourquoi la famille et le mariage sont-ils justement en ligne de mire ? Au bout de cinquante ans de « déculturation » catholique – où l’immense majorité des jeunes baptisés dans l’enfance ne sont plus catéchisés au sens où ils n’ont pas les connaissances nécessaires au salut – et d’un demi-siècle d’effectif repli sur soi de l’Eglise, qui a vu se vider bien des paroisses, bien des séminaires et bien des maisons religieuses, il en va dans la plupart des familles catholiques comme dans les autres : contraception, divorce, avortement, sécularisation sont la monnaie commune.
 
C’est bien une crise majeure de la famille que nous vivons, et elle est alimentée du dehors par une haine infernale du dessein de Dieu pour l’humanité. Nous sommes en face d’une révolte majeure qui veut démanteler son œuvre, son chef-d’œuvre par jalousie à l’égard de l’amour-oblation auquel l’homme est appelé, quelle que soit sa vocation, et à son pouvoir de procréation qui le rend capable de susciter la vie d’êtres appelés à vivre avec Dieu pour l’éternité.
 
Que l’Eglise se préoccupe de cet énorme gâchis des époux et des familles qui se ferment à leur vocation propre, cela relève en effet d’une urgence. Devant la gravité des attaques, il n’était pas absurde de se concerter.
 

Un rapport final qui suscite la réflexion

 
Et, disons-le tout de suite, le rapport final ne les ignore pas, lui qui dénonce le refus de la vie qui en est le dénominateur commun : « La baisse de la démographie, due à une mentalité antinataliste et promue par les politiques mondiale de “santé reproductive”, menace le lien entre les générations. » De même il dénonce les « conditions posées à l’aide au développement aux pays pauvres » qui sont poussés à « introduire des lois qui institutionnalisent le “mariage” entre personnes du même sexe ».
 
On comprend aussi la volonté de réévangéliser ces familles qui sont frappées par la perte du sens du mariage et de l’engagement : les jeunes qui cohabitent, les couples qui choisissent l’union civile… Au paragraphe 71, le rapport final veut y voir « souvent » une « relation qui veut réellement s’orienter vers une perspective de stabilité », dans un « lien durable, fidèle et ouvert à la vie » : ne peut-on pas « construire » sur cela pour aller vers le « sacrement nuptial » ?
 
Mais cette pastorale de la récupération, ainsi énoncée, aboutit à relativiser le désordre objectif de ces situations, sans que soit mise en évidence le revers de la médaille décernée aux « aspects propres à l’amour durable » que les pasteurs sont invités à y chercher : on sait en effet que les concubinages ne sont le plus souvent pas ouverts à la vie et aboutissent encore plus souvent que les mariages, à des séparations.
 
Ce qui manque le plus dans la réflexion synodale, telle qu’elle apparaît à travers ce document final, c’est la désignation claire du mal et des armes employés pour en faire la norme. Le fait est que dans bien des pays, la révolution sexuelle l’a emporté : comment espérer la combattre sans dire clairement qu’elle conduit toujours dans l’impasse, à moins d’une conversion, à moins de cette miséricorde qui est toujours – lorsqu’elle est vraie – une prise en compte de la misère de l’homme pour l’amener à la contrition et au pardon ?
 

La guerre des mots au synode sur la famille

 
Et dans la mesure où cette réflexion est largement absente, on peut ne pas prêcher la révolution sexuelle mais malgré tout la favoriser.
 
Cela passe par les mots.
 
Dans tout le rapport final, il est beaucoup question d’« écoute », d’« accueil », d’« accompagnement » des familles en difficulté : un langage positif, comme on dit, un langage de compréhension, avec l’idée que l’Eglise n’a guère su jusqu’ici faire preuve d’écoute et de compréhension.
 
C’est en cela que réside ce qu’on pourrait appeler « l’opération de charme » à l’égard du monde, avec une volonté affichée d’attirer à soi pour le bien des personnes, et un risque réel d’admettre le relativisme et l’absolutisation de la conscience individuelle à propos de questions que l’Eglise a toujours résolues en un seul sens.
 
L’opération, il faut le dire, a été menée avec un grand professionnalisme. L’Instrumentum laboris contenait des propositions franchement mauvaises, sans grand rapport avec le rapport final du synode extraordinaire de 2014 : il remettait sur le tapis des éléments que les pères synodaux n’avaient pas adoptés, faute de la majorité requise des deux tiers, comme l’affaire des divorcés remariés. Il introduisait un langage équivoque à propos des unions homosexuelles. Il avait fait l’objet de multiples analyses qui en démontrèrent le caractère hétérodoxe.
 
Il avait aussi suscité une opposition nette mais désorganisée, et compliquée par la compréhensible hésitation de certains à imaginer que le pape François avait pu en avoir été l’instigateur ou même qu’il l’avait simplement approuvé.
 

Le pape favorable à l’« écoute », à l’Eglise qui « change »

 
Ses déclarations favorables au cardinal Kasper et ses envoyés propres au synode – 45 pères synodaux qui ont fait la différence au moment du vote, leurs positions « ouvertes » étant connues – ne sont que quelques-uns des éléments qui ont montré d’emblée où son cœur penchait.
 
Or ici, comme l’a dit le médecin roumain Anca-Maria Cernea, observatrice au synode et auteur d’une remarquable déclaration fortement applaudie lors d’une session générale, il n’est pas tant question de « progressistes » et de « conservateurs » que d’orthodoxes et d’hétérodoxes. Pour le catholique et plus encore pour le prêtre, s’avouer un malaise à propos des déclarations et des actes de Pierre est difficile. Si le pape a l’assurance de l’infaillibilité, cependant, elle ne joue que dans des circonstances très limitées qui dans le cadre du synode, n’étaient pas réunies.
 
Mme Cernea n’a pas hésité, lors d’un entretien avec LifeSiteNews, à dire qu’elle avait été témoin de la présence d’un groupe de participants aux synodes qui se comportait comme une « minorité léniniste » : avec des objectifs clairs et une volonté de peser bien au-delà de sa propre importance. Bernard Antony, témoin de bien des opérations de dynamique des groupes, a deviné quelque chose de semblable lors de ce synode où l’on sait que le pape a régulièrement réuni, le soir, après les débats, des cardinaux et d’autres invités pour « accompagner » les débats.
 
De l’avis général, le pape n’a pas obtenu du synode tout ce qu’il en désirait. On sait que plusieurs revers ont été subis par les responsables du synode, le cardinal Baldisseri et Mgr Bruno Forte, qui ont imposé une dose de huis clos empêchant les pères synodaux d’évoquer autre chose que leurs propres propos à l’extérieur, et d’attribuer des propos autres à leurs auteurs. Les évêques de Pologne, qui avaient commencé à publier quelques déclarations de manière nominative, ont été obligés de retirer cette page du site du président de la conférence épiscopale.
 

Manœuvres et manipulations, quoi qu’ils en disent

 
On sait que 13 cardinaux ont écrit au pape pour dire leur inquiétude à l’orée du synode ; et que le pape a répliqué le lendemain matin en dénonçant une « herméneutique de la conspiration ».
 
Pourtant, le déroulé, le huis clos, la rédaction du rapport final par un groupe non élu nommé par le pape, le choix des intervenants aux conférences de presse quotidiennes ont donné une image nette d’un synode orienté.
 
C’est au cours de la troisième semaine qu’on a entendu de plus en plus de pères synodaux tenir un langage plus serein quant aux événements. Leur garde était-elle baissée ?
 
Le rapport final explique partiellement cette sérénité, pourtant. Ses 94 articles, pour la plupart adoptés avec une très forte majorité, constituent essentiellement des rappels de la réalité – depuis les constats des difficultés de la vie actuelle et des conditions économiques et des appels en faveur d’une politique familiale, jusqu’aux dénonciations opportunes du sensualisme ambiant, de la pornographie, du mépris de la vie. Contrairement à l’instrument de travail, les pères synodaux ont consacré d’assez longs passages à Humanae vitae, sans l’assortir d’un appel à prendre en compte la conscience subjective des époux qui dans l’Instrumentum laboris organisait son démantèlement pratique.
 
On peut regretter l’absence de la désignation de l’islam dans les paragraphes consacrés aux familles en zone de persécution, et l’explication de la « radicalisation » (sous-entendu, de musulmans) par l’« exclusion » dont ils font l’objet dans les pays riches.
 

Un rapport moins catastrophique qu’on ne pouvait le craindre

 
S’il n’est guère question du péché et des fins dernières – grands absents du document – l’ensemble se lit pourtant sans heurts et on comprend qu’à l’issue du synode, le cardinal Pell ait déclaré : « Le synode en lui-même est bien, bien mieux que le pire que nous avons craint. (…) Rien n’approuve la communion pour les divorcés remariés. Rien n’approuve un chemin pénitential. Rien ne dit que l’activité homosexuelle est justifiée. » Il reconnaît cependant que le langage du rapport est « verbeux », qu’il ne l’aurait pas écrit : « D’aucuns diront que c’est épouvantable, mais ce n’est pas épouvantable. »
 
Il apparaît, et c’est aussi ce dont témoigne Mme Cernea, que les participants orthodoxes se sont réellement battus pour démanteler, article par article, les aspects les plus contestables des textes qui leur étaient soumis ; et qu’ils constituaient la majorité des pères synodaux. Voilà au moins un signe d’espoir.
 
A contrario, les éléments les plus hétérodoxes ont multiplié les déclarations annonçant que l’Eglise avait changé. C’est ce qui ressortait progressivement des conférences de presse et c’est ce qu’ils s’acharnent maintenant à répéter devant les médias, peut-être de manière un peu incantatoire.
 

Le synode des médias impose l’Eglise qui « change »

 
Mais efficace. Le « synode des médias » est à l’œuvre. Et l’entreprise en cours compte sur la durée.
 
C’est ainsi que le cardinal Kasper a indiqué à Il Giornale : Je suis satisfait, on a ouvert la porte à la possibilité d’envisager la communion pour les divorcés remariés » Il énonce aussi les conditions : « Vérifier que tout le possible a été fait pour sauver le premier mariage ; puis qu’il y ait un chemin de pénitence des couples. Ensuite un parcours de réflexion et d’accompagnement parce que le divorce est un désastre et qu’il laisse le poids d’expériences traumatisantes. Il faut du temps pour dépasser les blessures d’une séparation. »
 
Satisfait ? Il n’y a pas si longtemps, le même cardinal Kasper tentait de faire croire que la proposition sur les divorcés remariés n’avait été de sa part qu’une question destinée à ouvrir le débat, et qu’il ne la soutenait nullement… Nous voilà renseignés sur sa sincérité.
 
Mgr Bonny, l’évêque belge favorable lui aussi au changement, est ravi de l’avènement d’une « Eglise qui change, une Eglise qui écoute » : « L’Église ne renonce pas à parler de la loi et du péché, mais son langage fait place à celui de la pédagogie divine », apprécier déjà les « semences du Verbe, les éléments de vérité déjà présents » dans les situations irrégulières et s’appuyer dessus pour aller plus loin, explique Mgr Bonny qui évoque « un tournant ». L’axe du rapport final sera résolument pastoral : le synode ayant voulu « donner la priorité à la pastorale sur les questions doctrinales que nous n’avons pas voulu aborder ici. »
 

Affirmations hétérodoxes sans rappel à l’ordre

 
On a pu entendre le frère Hervé Janson, prieur général des Petits frères de Jésus, l’un des dix supérieurs généraux élus pour le synode, annoncer lors d’une conférence de presse organisée par la Sala Stampa une « révolution de proximité, de miséricorde ». Sans provoquer le moindre rappel à l’ordre, il a déclaré : « Oui, qu’ils soient divorcés remariés, homosexuels, épouses de foyers polygames… ils sont frères et sœurs de Jésus, donc ils sont notre famille ! (…) L’Eucharistie est la nourriture de ceux qui sont en chemin pour former le Corps du Christ », a-t-il plaidé. Revenant sur les débats salle Paul VI, au synode, le frère Janson a reconnu que « parfois on est loin du terrain, on parle beaucoup de problèmes de doctrine » très abstraitement, mais « notre groupe était unanime pour dire qu’aucune famille ne doit se sentir exclue ». Le blocage, pour l’heure, constate-t-il, porte sur la manière dont la doctrine est perçue : immuable, intangible ? « Une voie est en train de se dégager : celle en faveur d’une commission qui retravaillerait ces questions, avec des théologiens, des historiens », rapportait alors La Croix.
 
Le simple fait qu’il ait pu s’exprimer ainsi sans que les autorités de l’Eglise ne le rappellent à l’ordre constitue une victoire pour les hétérodoxes.
 
Ils ont également marqué des points sur l’attitude de l’Eglise face à l’homosexualité. Le synode, c’était bien une guerre des mots : pour les homosexuels, elle est gagnée, alors que le silence sur le caractère peccamineux et physiquement dangereux de l’activité homosexuelle est en soi un manquement non seulement à la justice, mais à la miséricorde. Cela n’est ni accueillant, ni pastoral : c’est l’équivalent de laisser un grand malade dans l’ignorance de sa maladie alors même qu’un remède existe, parce ce remède pourrait lui causer un désagrément subjectif. Que le rapport final prenne la peine d’ajouter qu’il n’y a pas d’analogie, même lointaine, entre l’union homosexuelle et le mariage, consiste simplement à enfoncer une porte ouverte. Mais il faut noter que ce membre de phrase a été ajouté par les pères synodaux : l’Instrumentum laboris envisageait discrètement une reconnaissance sociale des unions homosexuelles.
 

Les homosexuels attendront un autre changement

 
Sur la question peu abordée des homosexuels, Mgr Bonny a expliqué qu’elle était encore trop délicate : « Il n’a pas été facile d’en discuter dans nos groupes. Ce sujet était trop large au demeurant pour être abordé en trois semaines. Ce texte est une ouverture mais il vaut mieux attendre que les choses mûrissent. Les gens n’attendent pas que nous résolvions toutes les questions d’un coup ».
 
La question des divorcés remariés mérite une réflexion à part. En ouvrant une porte discrète à la conscience et au discernement, en ses paragraphes les moins bien adoptés (il a bien fallu le concours des 45 nominés du pape), le rapport final a ménagé la possibilité d’une interprétation orthodoxe. Mais les hétérodoxes ont bien compris que cette porte ouverte était suffisante et probablement, qu’il fallait s’en contenter pour l’heure. Nous y reviendrons.
 
Nous nous en tiendrons pour l’heure à la déclaration du cardinal Danneels à la veille du vote du rapport que tous avaient donc déjà eu entre les mains : « L’Eglise a changé. Nous avons évolué depuis la position où nous imposons toutes sortes de choses vers l’écoute. Nous ne sommes plus une Eglise qui se contente de parler, mais une Eglise qui écoute. Le peuple a obtenu une voix grâce au pape. Avec la popularité qui est la sienne, il pourrait exercer un pouvoir, mais il est celui qui écoute et qui donne une voix aux gens. (…) L’Eglise n’est plus un bloc de béton, chaque pays a ses idées et les divergences ne sont plus occultées comme c’était le cas jadis… L’Eglise est un grand navire qui lentement, change de direction. »
 
C’est aussi ce que dit Mgr Bonny : « Nous avons besoin de plus de temps, mais un processus de changement s’est ouvert depuis l’élection du pape François. »
 
A coups d’ambiguïtés et de confusions, à force de manœuvres consistant à voir jusqu’où on pouvait déjà aller trop loin, le groupe hétérodoxe n’a certainement pas tort de crier victoire.
 

Anne Dolhein