La République tchèque traîne des pieds pour transposer les directives européennes

République tchèque traine transposer directives européennes
 
A la 21e place européenne pour ce qui est de l’incorporation des « lois » de l’UE dans son corpus législatif national, la République tchèque est en retard pour 17 directives, principalement parce que sa chambre basse remet les procédures à plus tard.
 
Si les parlements autrichien ou allemand s’acquittent de cette tâche en l’espace d’un ou deux mois, en République tchèque, le processus prend plutôt un ou deux ans, a indiqué le ministre de la justice du pays, Robert Pelikan.
 
A l’inverse, le gouvernement de la République tchèque introduit parfois des mesures plus sévères dans des directives transposées, « souvent pour rendre l’UE responsable de mesures qui ne sont pas populaires dans le pays pour telle ou telle raison », a indiqué le président de la commission du Sénat sur les affaires européennes, Vaclav Hampl.
 
Parmi les directives en attente, se trouvent celles relatives aux lois sur la route, le contrôle financier de la fonction publique, la coopération judiciaire internationale en matière criminelle, ou encore l’autorisation pour les services fiscaux de recevoir des données en vue de combattre le blanchiment d’argent.
 
En revanche, la République tchèque s’est engagée à accélérer l’adoption de la loi sur la protection des données (RGPD) qui va fortement compliquer la tâche des associations et médias indépendants en resserrant les règles du mailing.