Ils ont dénoncé jeudi son « attitude dictatoriale » dont ils déplorent le « renforcement ». Le tyran communiste du Zimbabwe est accusé d’être responsable des « énormes souffrances » de la population depuis son accession au pouvoir dans les années 1980… avec l’aide de ces mêmes anciens combattants.
 
Ironie des choses, ces vétérans sont ceux qui ont participé à l’occupation des fermes des Blancs et contraint beaucoup d’entre eux à l’exode, avec le corollaire inévitable, la dégringolade économique et agricole qui a frappé le Zimbabwe.
 
Il est vrai que Mugabe a 92 ans : en le rejetant d’avance comme dirigeant à l’horizon de l’élection présidentielle de 2018, les anciens combattants prennent les devants. Des places à prendre ?